À moins d’un mois de l’échéance électorale législative prévue le 4 avril, le président américain Donald Trump a donné un coup de pouce au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui se trouve en mauvaise posture en raison des accusations de corruption qui ont terni son image.
Il a en effet envoyé en ‘Israël’ son compagnon de route dans le parti républicain, Lindsey Graham. Selon les médias israéliens, celui-ci est apparu, aux côtés de Netanyahu, dans les hauteurs du plateau du Golan syrien occupé par Israël depuis 1967, puis annexé pour dire que les Etats-Unis reconnaitront la souveraineté israélienne sur cette zone stratégique.
Selon The Times of Israel, le sénateur républicain a indiqué qu’il voulait « persuader l’administration de changer la désignation habituelle : le Golan ne fait pas l’objet d’un conflit. Il n’est pas au centre d’un conflit ».
En novembre 2018, les Etats-Unis ont pour la première fois voté contre une résolution de l’ONU considérant l’annexion israélienne du Golan «nulle et non avenue ». C’est le seul pays à avoir voté contre aux côtés d’Israël.
Justement, cette démarche n’a pas plus à Carl Bildt, ministre d’État suédois de 1991 à 1994, puis ministre des Affaires étrangères entre 2006 et 2014.
Dans un tweet, il a écrit : « La loi internationale, c’est la loi internationale. Si Donald Trump soutient l’annexion israélienne du Golan, comment peut-il contester l’annexion de la Crimée à la Russie ?», rapporte Press TV.
Sachant que l’annexion de la Crimée avait été effectuée après un référendum de sa population russophone dans sa grande majorité.
Alors que ce n’est pas le cas du Golan ou des colons juifs se sont emparés des terres des Syriens.
Selon The Times of Israel, Netanyahu se sert de sa relation privilégiée avec le président américain comme argument de campagne, présentant les gains israéliens comme des succès personnels dont ses concurrents seraient incapables.
Source: Divers