Le site d’information qatari The New Khalij rapporte que le régime israélien s’oppose à l’acquisition d’un réacteur nucléaire par l’Arabie saoudite auprès des États-Unis de peur que le royaume ne monte en puissance.
Dans une analyse intitulée « Israël veut un allié saoudien sans les attributs du pouvoir », le site se penche sur les raisons de l’opposition du régime israélien à « la nucléarisation de l’Arabie saoudite » et à son accès à cette force de dissuasion.
« Les dirigeants israéliens se félicitent des mesures prises par les pays du golfe Persique sur la voie de la normalisation des relations avec Tel-Aviv, et en particulier par Riyad qui a publiquement affiché son enthousiasme lors du sommet de Varsovie. Mais cet engouement est en contradiction avec leurs efforts pour freiner la montée en puissance de l’Arabie saoudite », peut-on lire dans l’introduction de l’article.
Pendant que les médias hébreux controversent l’initiative des représentants démocrates et républicains du Congrès américain qui ont divulgué les licences octroyées à des sociétés américaines leur permettant de vendre des réacteurs nucléaires à des fins pacifiques à l’Arabie saoudite, on oublie que la première pierre de l’opposition à l’acquisition du réacteur nucléaire par l’Arabie saoudite a été lancée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, celui-là même qui se vantait d’avoir développé ses relations avec le royaume saoudien depuis les deux dernières années.
Il y a un an, les médias israéliens suivaient de près les efforts de Netanyahu qui, lors de ses multiples entretiens avec Donald Trump et les membres de son administration, voulait les persuader de ne pas vendre de réacteurs nucléaires et d’avions à réaction F-35 à Riyad.
Netanyahu justifie son opposition, explique le site, en avançant que le régime de Riyad est instable et susceptible de tomber, ce qui augmente les risques que des « extrémistes » accèdent aux capacités saoudiennes.
Sur la base de cet argument, le National Security Research Institute (NSRI) a appelé les dirigeants politiques de Tel-Aviv à charger les services de renseignement israéliens de recueillir des informations sur l’Arabie saoudite, craignant qu’Israël ne soit confronté à des « changements soudains » qui déstabiliseraient le régime de Riyad.
Les choses ne s’arrêtent pas là : en Israël, le bruit court que l’option d’une attaque préventive contre l’Arabie saoudite ne doit pas être exclue, si le royaume arrive à concrétiser son projet nucléaire.
Le rédacteur en chef du magazine Israel Defense, lié au service de renseignements israéliens, a affirmé dans un article paru mercredi que selon les doctrines de sécurité mises en place par l’ancien Premier ministre israélien Menachem Begin, il est nécessaire de mener des opérations aériennes en profondeur en Arabie saoudite afin de l’empêcher d’accéder à une puissance militaire et potentiellement nucléaire.
The New Khalij rapporte que selon cette approche, le développement de l’arsenal balistique de l’Arabie est jugé « extrêmement dangereux » par Israël, ce qui l’oblige à s’assurer que les missiles acquis par Riyad (notamment en provenance de la Chine, avec une portée de 5 000 km) ne puissent pas porter d’ogive nucléaire.
Bien que l’Arabie saoudite ne possède pas de sous-marins, Israël s’inquiète de son projet d’en acquérir. Et pour cause : un sous-marin peut transporter des missiles nucléaires.
Tel-Aviv redoute aussi le rapprochement entre l’Arabie saoudite et le Pakistan. Le recours à la puissance nucléaire d’Islamabad et les contrats économiques que Riyad a récemment attisent ses craintes.
Au sujet du projet ferroviaire qui doit relier la Jordanie à l’Arabie saoudite, le magazine Israel Defense a rapporté que le véritable objectif du projet était de transférer de l’uranium extrait du désert de Jordanie du Sud qui servirait à l’éventuel projet nucléaire saoudien.
Netanyahu évite les provocations hâtives à l’encontre de l’Arabie saoudite, note le site. Mais il est évident que les mesures prises par le Congrès américain en vue de l’adoption de lois interdisant au gouvernement américain de vendre des réacteurs nucléaires sont directement liées aux manœuvres sous-jacentes du Premier ministre israélien et du lobby juif.
Au sujet du projet ferroviaire qui doit relier la Jordanie à l’Arabie saoudite, le magazine Israel Defense a rapporté que le véritable objectif du projet était de transférer de l’uranium extrait du désert de Jordanie du Sud qui servirait à l’éventuel projet nucléaire saoudien.
Netanyahu évite les provocations hâtives à l’encontre de l’Arabie saoudite, note le site. Mais il est évident que les mesures prises par le Congrès américain en vue de l’adoption de lois interdisant au gouvernement américain de vendre des réacteurs nucléaires sont directement liées aux manœuvres sous-jacentes du Premier ministre israélien et du lobby juif.
Source: PressTV