L’un des objectifs les plus importants de la création d’une « force de mobilisation » par les États-Unis dans l’ouest de l’Irak et dans le désert jouxtant la Syrie est d’établir un pont pour les terroristes takfiristes, le long des frontières communes entre les deux pays.
Ériger un pont pour les terroristes
Pour ce faire, les Américains envisagent à réorganiser les résidus de Daech actuellement traqués par les forces de résistance syriennes et irakiennes. En fait, ce qui les préoccupe, c’est la présence des Unités de mobilisation populaire d’Irak, Hachd al-Chaabi, dans les zones frontalières.
Prévention de la domination des Hachd al-Chaabi sur le désert occidental
Depuis l’année dernière, les forces armées irakiennes ont chargé les Hachd de contrôler le désert occidental et d’en éradiquer les résidus de Daech.
Sur cette base, les États-Unis ne sont pas enclins au nettoyage de ce désert qui constitue désormais le foyer principal des terroristes. Son nettoyage signifierait l’éclatement de tous les plans de Washington en Irak, d’autant plus que la survie des terroristes a toujours servi de prétexte pour prolonger la présence militaire des États-Unis dans le pays.
Les positions des Hachd al-Chaabi dans le viseur
À l’heure actuelle, les États-Unis considèrent la présence des Hachd dans l’ouest de l’Irak comme une menace à leur sécurité. D’où leur tentative de créer un groupe de mercenaires pour faire face aux Hachd et ne pas être démunis en cas d’action militaire.
Opposition à la loi sur le retrait des forces étrangères d’Irak
À peine quelques semaines après la visite nocturne surprise du président américain Donald Trump sur la base américaine d’al-Assad dans la province d’al-Anbar, le Parlement irakien est sur le point de voter un projet de loi sur le retrait des troupes étrangères d’Irak.
Les groupes de résistance irakiens ont même menacé de cibler les installations militaires des armées étrangères en Irak, si elles s’obstinaient à y maintenir leur présence.
Dans ce contexte, la formation d’une « force de mobilisation » semble être la meilleure alternative de Washington : elle lui permettrait de gagner du temps pour renforcer les organisations terroristes et pérenniser sa présence en Irak.
Déclenchement d’une guerre par procuration
Il est clair que les actions des États-Unis visant à isoler les chiites en Irak ont été condamnées à l’échec.
Les Hachd al-Chaabi font partie intégrante du corps de l’armée irakienne, ce qui veut dire que toute attaque visant le groupe est une atteinte à l’armée. C’est précisément la raison pour laquelle les États-Unis ne peuvent pas les affronter en temps voulu. Une « force de mobilisation » serait donc un parfait moyen d’entrer dans une guerre par procuration avec les Hachd.
Source: Avec AlMasirah + PressTV