Les législateurs républicains et démocrates américains tenteront à nouveau d’adopter une résolution mettant fin au soutien des États-Unis à la coalition dirigée par les Saoudiens au Yémen, avec plus de chances de succès que lorsqu’une mesure similaire a été adoptée au Sénat le mois dernier.
Le sénateur républicain Mike Lee, le sénateur démocrate Chris Murphy et le sénateur indépendant Bernie Sanders, qui collabore avec les démocrates, ainsi que les représentants démocrates Ro Khanna et Mark Pocan, ont prévu une conférence de presse pour mercredi afin de présenter la législation.
Le Sénat a adopté une résolution sur les pouvoirs de guerre liés au Yémen par un vote de 56-41 en décembre, alors que sept républicains se sont joints aux démocrates pour voter en faveur de ce qui était considéré comme une réprimande du président républicain Donald Trump au milieu de la colère de l’Arabie saoudite non seulement à la suite des morts civils au Yémen, mais également du meurtre de Jamal Khashoggi, un journaliste saoudien, dans un consulat saoudien de la Turquie. Trump avait promis un veto.
C’était la première fois que l’une ou l’autre chambre du Congrès appuyait une résolution visant à retirer les forces américaines d’un engagement militaire en vertu de la War Powers Act. Cette loi, adoptée en 1973, limite la capacité du président à engager les forces américaines dans des hostilités potentielles sans l’approbation du Congrès.
Toutefois, cette mesure n’a jamais été plus loin parce que les républicains qui contrôlaient alors la Chambre des représentants n’ont pas autorisé un vote dans cette chambre avant la fin de l’année.
Les démocrates sont maintenant majoritaires à la Chambre des représentants, mais les républicains de Trump ont augmenté leur avance au Sénat de deux sièges pour obtenir une marge de 53-47. Il faudrait une majorité des deux tiers dans les deux chambres du Congrès pour surmonter un veto de Trump.
Les opposants à la résolution hésitent à prendre des mesures pour perturber les relations stratégiques des États-Unis avec l’Arabie saoudite, considérée comme un contrepoids essentiel au Moyen-Orient face à l’Iran, ennemi juré d’Israël, proche allié des États-Unis.
Source : Le-Blog-Sam-La-Touch.over-blog.com
Traduction SLT