Le représentant de la Syrie à l’Onu Bachar al-Jaafari a affirmé que son pays était en droit de bombarder Tel Aviv en l’absence de réaction internationale aux offensives israéliennes contre son pays, dont celle de la nuit de dimanche à lundi qui a visé l’aéroport international de Damas et ses environs.
Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité M. Jaafari s’est demandé si la Syrie se devait, pour attirer l’attention des faiseurs de guerre au CS, d’exercer son droit à l’autodéfense, en ripostant contre l’aéroport de Tel Aviv.
« Ces raids et ces agressions n’auraient pu être perpétrés si ce n’est l’échec du Conseil de sécurité, le soutien américain illimité », lequel permet d’après lui à Israël « de ne pas rendre de compte de ses actes, même d’une manière formelle ». A cet égard, M. Jaafari s’est étonné qu’Israël n’ait jamais été condamné par le CS pour son soutien aux groupuscules terroristes, grâce selon lui « à la protection des trois Etat occidentaux et aux faux témoignages ».
« Rien n’empêchera la Syrie de restituer le Golan syrien occupé qui ne sera jamais sacrifié », a-t-il conclu.
Devant cette tribune, l’ambassadeur israélien Danny Danon a défendu l’offensive de son entité, en imputant la responsabilité à l’Iran.
Stigmatisant le tir d’un missile sol-sol de moyenne portée soi-disant qu’il a incombé à l’Iran, et intercepté selon lui par les défenses israéliennes, il a dit que « l’Iran se devait de retirer ses forces et ses milices de Syrie immédiatement ».
Durant son intervention, Danon a évité de signaler que le tir de missile sol-sol était une riposte à des raids israeliens qui avaient eu lieu en milieu de journée, le dimanche 20 janvier, quelques heures avant l’offensive de la nuit de dimanche à lundi, au cours de laquelle l’aéroport international de Damas a été visé.
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