Des sources kurdes bien informées ont annoncé que la décision des États-Unis de se retirer de l’est de la Syrie s’inscrivait dans le cadre de leur tentative visant à réhabiliter Daech et à aider le groupe terroriste à s’emparer encore de la région stratégique de l’est de l’Euphrate, notamment des frontières syro-irakiennes, pour ainsi couper les liens entre les deux pays et l’axe de la Résistance.
Ces sources font part d’une totale coordination entre Washington et Ankara pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie des États-Unis.
Les menaces répétées de la Turquie de lancer une opération militaire contre les régions contrôlées par les Kurdes à Tell Abyad et Ras al-Aïn ont contraint les Forces démocratiques syriennes (FDS) à évacuer une partie de leurs éléments des régions en conflit avec Daech à l’est de l’Euphrate et à se diriger vers les frontières du Nord en vue de faire face à toute attaque éventuelle d’Ankara. Cela a affaibli les FDS face à Daech, qui a réussi une nouvelle fois à occuper certaines zones, dont le champ pétrolier d’al-Omar, le plus grand gisement pétrolier de Syrie, dans la province de Deir ez-Zor, à l’est du pays.
Les sources kurdes ajoutent que tous ces événements coïncident avec le « retrait américain » de la base d’al-Tanf à proximité de la ville de Hajin, située non loin des frontières communes entre l’Irak et la Syrie.
Citant les chefs des tribus de Syrie, les sources kurdes ont souligné que l’émissaire des États-Unis pour la Syrie, James Jeffrey, avait demandé, lors de sa récente visite dans la région, aux chefs tribaux de faciliter l’acheminement des aides alimentaires et militaires aux éléments de Daech.
Source: PressTV