« La préservation du personnel étranger est devenue difficile », a rapporté le Wall Street Journal dans un rapport analysant les démissions des directeurs exécutifs du fonds d’investissement national de l’Arabie Saoudite, sur lequel mise le prince héritier Mohammed bin Salman dans la réalisation de sa vision stratégique de 2030 qui se veut indépendante du pétrole comme principale source de revenus, a rapporté l’agence d’informations iraniennes Farsnews.
La fuite des PDG a été si importante qu’elle menace de réaliser les objectifs de transformation économique gérée par le Fonds pour le développement du Royaume, en particulier ceux des départements importants, tels que le service juridique qui gère environ 200 milliards de dollars américains, la gestion des investissements publics (suisse), la gestion de capital-investissement. Tous ont démissionné en moins d’un an et demi après leur prise de fonction.
De plus, toujours selon le WSJ, il est devenu difficile, après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, de trouver des remplaçants fiables pour les démissionnaires, selon le rédacteur du reportage, Rory Jones, qui a souligné que le directeur de la stratégie du Fonds est resté moins que les trois démissionnaires majeurs.
Aussi, l’ancien responsable de la stratégie et d’autres directeurs exécutifs étrangers se sont plaint de la gestion du Fonds par le prince héritier: une gestion qui manque de clarté dans sa stratégie de placement et d’absence de visibilité de l’environnement de travail . Ce qui se contredit avec l’environnement de travail des banques dans lesquelles ils travaillaient auparavant. Leur situation a empiré au point qu’ils ont dû abandonner un salaire d’un millions de dollars et des primes garanties au cours des deux premières années.
Source: Médias