En amont, le déploiement en Syrie des S-300 constitue un défi de taille aux équipements militaires américains, et plus précisément au dernier cri de leur aviation, le chasseurs furtif de cinquième génération F-35, le plus cher de l’histoire.
La comparaison entre les deux ne saurait échapper aux plus avisés, et comme l’entité sioniste s’abstient de toute attaque contre des sites en Syrie, de nombreux médias se questionnent sur la force dissuasive que les systèmes russes ont établie dans la région.
Le déploiement en Syrie de systèmes russes de défense antiaérienne S-300 «complique les choses tant pour les États-Unis que pour Israël», quand bien même les F-35 sont capables de les éliminer, estime le site d’information en ligne américain The National Interest (TNI).
Qualifiant de « formidable » le système antiaérien et antimissile dont la Russie a livré 49 véhicules à la Syrie le mois d’octobre dernier, le site avance que les appareils dont l’armée de l’air israélienne s’est acquise quelques specimens, donnent à Tel Aviv la possibilité de vaincre les S-300 avec une relative aisance. D’autant que l’une de leurs principales missions a été la suppression et la destruction des défenses antiaériennes de l’ennemi (SEAD et DEAD)
Mais ceci n’est pas sans risque et le contraire est vrai aussi
Rien ne garantit qu’un F-35 ne soit pas abattu par un S-300, souligne TNI. Du coup, il estime aussi peu probable qu’Israël ose frapper ces systèmes antiaériens, tant que ce sont des experts russes qui les opèrent.
Tout en faisant planer l’éventualité que les Israéliens pourraient bombarder ces systèmes, une fois la formation des officiers syriens qui devraient les prendre en charge leur supervision soit achevée, TNI rapporte les déclarations des responsables américains qui appréhendent l’escalade militaire qui pourrait en découler dans cette région. Dont celle du secrétaire d’état Mike Pompeo.
Sachant que la formation des militaires russes devrait se terminer dans trois mois, d’après ce qu’en disent des sources russes.
Manifestement, l’article du site américain se soucie surtout de préserver la réputation de l’avion militaire furtif américain, dont chaque spécimen coute la copieuse somme de 35 millions de dollars et dont la commercialisation en dépend considérablement.
Depuis sa conception, sa fabrication ne s’est pas passée sans incidents et son achèvement a été ajourné à plusieurs reprises . Tout récemment, le 29 septembre dernier, un F-35 s’est écrasé lors d’un vol d’entrainement en Caroline du sud, aux Etats-Unis.
Comme les Israéliens ont été les premiers à qui il a été livré, c’est en Syrie, et face aux S-300 qu’il devrait faire ses preuves.