Le président français, Emmanuel Macron visitait, le 23 octobre, le salon des industries navales de défense au Bourget, près de Paris, lorsque des journalistes lui ont demandé si Paris comptait suspendre ses ventes d’armes à Riyad à l’instar de Berlin.
Lundi, le ministre allemand de l’Economie Peter Altmaier a appelé tous les Européens à cesser de vendre des armes à Riyad tant que les autorités saoudiennes n’auraient pas fait toute la lumière sur le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi.
« Mon agenda n’est pas dicté par les médias, que ça vous plaise ou non. Je suis sur un autre sujet. Ça n’a rien à voir avec le sujet qu’on est en train de traiter. Rien. Rien. Donc je n’y répondrai pas. Je regrette. Ca continuera tant que je serai à la place à laquelle je suis. Que ça plaise ou que ça déplaise », a répondu avec un net agacement le président français.
« Ce n’est pas parce qu’un dirigeant dit quelque chose que je suis censé réagir à chaque fois. Et donc je ne vous répondrai pas », a-t-il répété à une seconde question sur le sujet.
Trois semaines après le meurtre du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s’est exprimé mardi devant les élus de son parti, l’AKP, au parlement turc. Il a affirmé que toutes les personnes impliquées dans le meurtre de Khashoggi devaient être punies.
« La conscience internationale ne sera apaisée que lorsque toutes les personnes impliquées, des exécutants aux commanditaires, auront été punies », a-t-il déclaré, proposant que les 18 suspects arrêtés en Arabie « soient jugés à Istanbul ».
Le président turc a affirmé que le meurtre de Khashoggi survenu le 2 octobre avait été « planifié » plusieurs jours à l’avance, contredisant la version saoudienne faisant état d’une rixe ayant mal tourné.
Source: PressTV