La Turquie continuera d’acheter du gaz naturel iranien, en dépit des sanctions américaines contre Téhéran, a déclaré le Président turc Recep Tayyip Erdogan lors de l’Assemblée générale de l’Onu à New York.
La chute de la livre turque n’est pas liée aux relations diplomatiques avec Washington, a annoncé le Président turc Recep Tayyip Erdogan dans une interview exclusive accordée à Reuters en marge de l’Assemblée générale de l’Onu, soulignant que les difficultés économiques du pays avaient été exagérées.
La Turquie continuera d’acheter du gaz naturel iranien, en dépit des sanctions américaines contre Téhéran, a indiqué M.Erdogan lors de l’assemblée annuelle de l’Onu à New York.
Auparavant, M.Erdogan avait appelé à mettre un terme à la domination du dollar dans les échanges commerciaux internationaux, en accusant les États-Unis de se comporter comme un «loup sauvage».
La livre turque a enregistré une dégringolade vertigineuse face au dollar après le refus des autorités d’Ankara de libérer le pasteur américain Andrew Brunson soupçonné de participation à une «organisation terroriste». Le vendredi 10 août, le cours de la livre par rapport au dollar a atteint un minimum historique, tombant jusqu’à 5,96 livres pour un dollar.
Suite à l’annonce de nouvelles taxes douanières américaines sur l’acier et l’aluminium turcs, la livre a plongé encore davantage, jusqu’à 6,46 livres pour un dollar.
Le 8 mai dernier, Donald Trump avait annoncé que Washington se retirait de l’accord sur le nucléaire iranien conclu entre l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie et l’Iran. En sortant de cet accord, Donald Trump a rétabli une série de lourdes sanctions visant notamment les entreprises ou pays étrangers qui continueraient de faire des affaires avec Téhéran.
Source: Sputnik