Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a déclaré que le président américain Donald Trump avait « une lourde responsabilité » par rapport à la manière dont les médias sont présentés et que ses remarques pourraient avoir un impact négatif sur les journalistes d’autres pays.
À travers des éditoriaux, des médias américains ont écrit sur la liberté de la presse, ceci en réponse au président Donald Trump qui a qualifié d’ennemis du peuple américain certains médias.
« Étiqueter la presse de cette façon est très inquiétant », a confié Zeid Ra’ad al Hussein, le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme ce lundi 20 août, quelques jours avant la fin de son mandat de quatre ans.
Le président américain devrait être conscient de sa lourde responsabilité envers les médias, a déclaré M. Zeid à Reuters.
« Parce qu’il a également un effet de démonstration qui fait que d’autres dirigeants imprégnés par des contextes autoritaires feront la même chose. Nous avons vu maintenant comment ils imitent le président américain » a expliqué Zeid Ra’ad al Hussein en ajoutant : « Une approche qui doit avoir déjà rendu la situation plus difficile dans d’autres pays pour la presse, les journalistes, les avocats et les défenseurs des droits humains. »
« Trump a, d’un côté déclaré qu’il soutenait le principe de la liberté de la presse mais de l’autre il a décrit comme de « fausses nouvelles » une grande partie de ce que les médias publient », a-t-il conclu.
Source: Avec AlManar + PressTV + AFP