Alors que l’armée syrienne et ses alliés s’apprêtent à lancer une offensive militaire d’envergure pour déloger les groupes terroristes de la partie occidentale d’Alep, du nord-est de Lattaquié, du nord de Hama et d’Idlib, les opposants de l’axe de la Résistance ont mis en place un nouveau plan.
Selon les informations recueillies, les sponsors et les protecteurs des groupes terroristes préparent la mise en scène d’une nouvelle attaque chimique dans le nord syrien.
« Ces derniers jours, des groupes terroristes ont transféré des produits chimiques vers la ville de Jisr al-Choghour », rapporte site en ligne de la télévision iranienne Press TV, citant une source déployée sur le champ de bataille.
Soulignant que le Parti islamique du Turkestan (PIT) prépare l’attaque chimique, la source a déclaré : « En pleine opération militaire de l’armée syrienne, destinée à déloger les terroristes de leur fief dans le Nord, le PIT se prépare à réaliser un nouveau spectacle pour nuire au gouvernement de Damas. »
Selon cette source, des éléments du groupe terroriste sont chargés d’orchestrer la simulation de l’attaque chimique.
Ils auraient déplacé des produits chimiques à proximité des lignes de contact où ont été déployées des troupes syriennes pour attribuer les attaques au gouvernement syrien et aux forces russes.
Selon Mashregh News, des groupes terroristes cherchent également à utiliser les habitants des villes du nord-ouest de Hama et du sud-ouest d’Idleb comme bouclier humain.
Ces derniers se sont abstenus de quitter les zones résidentielles pour empêcher les terroristes d’y mener des opérations à l’encontre de l’armée syrienne.
Par ailleurs, l’armée turque a adopté des mesures nécessaires pour que ses troupes ne soient pas touchées. Plusieurs Casques blancs, considérés comme rebelles, ont été transférés à Idleb pour lancer une nouvelle campagne de propagande à l’encontre du gouvernement de Damas.
Les Casques blancs, groupe formé il y a quatre ans par les Grande Bretagne et soutenu financièrement par plusieurs puissances occidentales, se disent être « une ONG impartiale » active en Syrie, uniquement pour porter secours aux victimes de la guerre. Or, ils se sont empêtrés dans des mises en scènes macabres sur de présumées attaques chimiques pour les attribuer au pouvoir syrien et justifier l’intervention des forces occidentales. Leurs liens avec les groupes terroristes jihadistes takfiristes ont également éclaté au grand jour.
La bataille de la province d’Idleb s’annonce difficile. D’autant qu’elle constitue le dernier bastion des groupes terroristes toutes tendances confondues. Mais c’est le front al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie, et colonne vertébrale de la coalition Hayat Tahrir al-Cham qui contrôle près de 60 de sa superficie.
Source: Avec Press Tv