Un drone des forces yéménites a mené, dimanche soir, une frappe contre une base de la coalition saoudo-US et de leurs mercenaires sur le littoral ouest. L’attaque a visé le centre de commandement des envahisseurs émiratis, a précisé une source militaire citée par la chaine yéménite AlMasirah. Et d’ajouter : l’opération est survenue après surveillance précise des cibles qui ont été détruites.
Toujours sur la côte ouest du Yémen, plusieurs mercenaires de la coalition ont été tués suite à l’explosion de plusieurs engins piégés visant leur attroupement dans la province de Hodeïda.
Une source au sein des forces yéménites avait fait état de la destruction de 6 pick-up militaires et chars de la coalition durant les dernières heures.
Hodeïda: opération héliportée
Parallèlement, la coalition saoudo-US a multiplié ses attaques contre le port et la province de Hodeïda dans l’ouest du Yémen. Une opération héliportée a été menée pour faire parvenir des armes aux mercenaires actifs sur la côte ouest du pays.
Les chasseurs de la coalition ont bombardé, dimanche 22 juillet, à quatre reprises, les villes d’al-Tuhayta et d’al-Lahya et la banlieue de la ville de Zabid à Hodeïda, province occidentale du Yémen, ont rapporté des sources liées au mouvement Ansarullah, citées par PressTV.
Une opération héliportée a été effectuée, dimanche soir, par la coalition d’agression saoudienne avec comme mission d’envoyer des armes et des équipements militaires aux mercenaires travaillant pour le compte de cette coalition sur la côte ouest du Yémen, selon la même source.
L’Arabie saoudite et ses alliés, dont et surtout les Émirats arabes unis, ont lancé, mercredi 13 juin, une vaste opération militaire destinée à s’emparer du port de Hodeïda, dans l’ouest du Yémen.
Les opérations militaires d’envergure qu’ont menées, jusqu’ici, les mercenaires pro-saoudiens et pro-émiratis ont toutes été repoussées par les combattants de l’armée yéménite et d’Ansarullah.
Trois ans et demi après le début de leur offensive contre le Yémen, les agresseurs accumulent les échecs faute de stratégie militaire et politique et aussi parce qu’ils ne connaissent pas le peuple yéménite, comme l’a ajouté le porte-parole d’Ansarullah Mohammed Abdel Salam.