Un adolescent palestinien de 15 ans a été tué par balles à l’est de la ville de Gaza et 220 autres Palestiniens ont été blessés lors des manifestations de ce 16ème Vendredi de la marche du Grand retour « Jomaa Al-Wafaa Al-Khan Al-Ahmar » , tentant de briser le siège imposé le long de la barrière frontalière de la bande, 100 jours après son lancement, a rapporté la chaine satellitaire alAlam .
Des milliers de palestiniens se sont rendus aux camps de la marche du grand retour, à l’est de Gaza pour exprimer leur solidarité avec les gens de Khan alAhmar, thème de ce Vendredi. Ces derniers résistent aux tentatives de déplacement forcé de l’occupation israélienne.
Selon le centre d’informations palestinien, cité par alAlam, les forces d’occupation israélienne ont tiré des bombes à gaz toxiques et des balles réelles vers les camps situés à l’est de la bande de Gaza, tandis que les jeunes ont incendié des pneus en caoutchouc pour bloquer la vue des snipers israéliens.
Alors que les jeunes continuaient d’envoyer des ballons en feu, provoquant des incendies dans différentes zones des territoires occupés à l’est de la bande de Gaza.
L’armée israélienne a indiqué dans un communiqué que des « milliers de Palestiniens ont participé au cours des dernières heures à des émeutes violentes en plusieurs points le long de la barrière de sécurité », séparant Israël de l’enclave palestinienne, selon l’AFP.
Selon le communiqué, des grenades, des engins explosifs, des cocktails molotov, des pneus enflammés et des pierres ont été lancées en direction des soldats israéliens. Un soldat a été blessé par une grenade, précise le texte.
Les soldat ont riposté « en utilisant des moyens anti-émeutes et tiré à balles réelles conformément aux règles d’engagement ».
Ils ont notamment tiré pour empêcher une soi-disante tentative d’infiltration en Israël, précise le communiqué.
Depuis le 30 mars, l’enclave palestinienne est le théâtre d’une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont fuies à la création de l’entité sioniste, en 1948.
Au moins 140 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations. Aucun Israélien n’a été tué.
« Israël », accusé d’usage excessif de la force, dit tirer en dernier recours pour protéger ses frontières, ses soldats et sa population civile. Il accuse le mouvement de résistance palestinien Hamas qui dirige l’enclave de se servir de la protestation pour couvrir des attaques contre les soldats et des tentatives d’infiltration en « Israël ».
Source: Médias