Dans l’offensive tripartite contre la Syrie, deux frégates sur trois ont été incapables de tirer leurs missiles , révèle l’ancien haut-responsable de l’espionnage militaire, chef de la «Situation-Renseignement-Guerre électronique» auprès de l’État-major inter-Armes pour la planification opérative, le général Dominique Delawarde, .
« Un tel taux de dysfonctionnement pour notre technologie de pointe est plus qu’inquiétant en cas de conflit majeur de haute intensité avec nos bons amis russes… Il prête autant à rire qu’à pleurer », a-t-il déploré.
Selon lui, avant de lancer des actions de guerre sous des prétextes dont le bien-fondé s’avère, au fil des jours, de plus en plus douteux, l’exécutif français devrait:
1 – S’assurer que les raisons de frapper sont de bonnes raisons et que les frappes ne s’effectuent qu’avec le feu vert de l’ONU, après (et non avant) avoir obtenu le résultat des enquêtes de l’OIAC sur le terrain.
2- S’assurer que son matériel militaire fonctionne correctement…..
3 – Ne pas mentir à l’opinion publique en déclarant que tout a fonctionné de manière nominale et que les cibles ont été atteintes alors qu’il est impossible de savoir si les 3 missiles lancés par l’unique frégate qui en était capable figurent, ou non, parmi les 70% de missiles qui n’ont pas atteint leurs cibles.
D’après le décompte donné par le haut-officier français, sur les 12 missiles français qui ont été tirés, pas moins de 4 ne sont jamais partis : notamment ceux des deux frégates Aquitaine et Auvergne.
Sources: Réseau international; LCI