La délégation de l’Organisation d’interdiction des armes chimique (OIAC) est entrée à Douma, ce vendredi 20 avril, escortée par la délégation de surveillance sécuritaire.
Chargée d’enquêter sur la présumée attaque chimique de Douma, dont la véracité est de plus en plus contestée, elle se trouve en Syrie depuis le vendredi 13 avril dernier et n’est toujours pas entrée sur le lieux supposé de la mise en scène.Jeudi, cette délégation a essuyé des tirs à partir d’une région occupée par les miliciens, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Jeudi, la porte-parole de la diplomatie russe avait révélé la découverte à Douma de conteneurs contenant du chlore allemand et des grenades fumigènes produites dans la ville anglaise de Salisbury .
«Sur des territoires libérés de la Ghouta orientale, des troupes syriennes gouvernementales ont découvert des conteneurs avec du chlore, le type le plus effrayant des armes chimiques, d’Allemagne et des grenades fumigènes fabriquées dans la ville de Salisbury», a déclaré Maria Zakharova lors d’un point presse à Moscou.
Sous prétexte de riposter à la mise en scène chimique perpétrée le 7 avril 2018, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril. Le bombardement a été mené sous couvert d’une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syrienne. Dans leurs frappes contre ces présumés, sites chimiques, aucune fuite chimique n’a été signalée. Ce qui aurait dû se faire si les allégations des dirigeants avaient été véridiques.
Source: Sputnik