La Russie a averti la coalition dirigée par les États-Unis que le franchissement de certaines «lignes rouges» en Syrie déclencherait des représailles, a déclaré à Sputnik le ministre russe des Affaires étrangères.
Selon lui, son pays et la coalition internationale dirigée par les USA ont été en contact au niveau du commandement militaire peu avant les frappes contre la Syrie.
Moscou a notamment mis en garde contre les frappes sur certaines régions syriennes qui signifieraient le franchissement de «lignes rouges», a annoncé Sergueï Lavrov.
Valery Gerasimov, chef d’état-major des armées russes, a averti la coalition internationale, bien avant qu’elle ne réalise ses frappes contre la Syrie, que «si les activités militaires quelconques de la soi-disant coalition touchent des militaires russes», la partie russe «répondra d’une manière dure et claire», a raconté M.Lavrov
«De plus, nous considérerons comme des cibles légitimes non seulement les missiles eux-mêmes, mais aussi leurs vecteurs. Cela a été dit clairement et sans équivoque», a-t-il poursuivi.
«Ensuite, il y a eu des contacts au niveau des directions militaires et des généraux, entre nos représentants et le commandement de la coalition américaine. Ils ont été informés où se trouvaient nos «lignes rouges», y compris les «lignes rouges sur le terrain», géographiquement», a poursuivi le diplomate.
«Et, en tout cas, les résultats montrent qu’ils n’ont pas franchi ces «lignes rouges», a conclu le ministre russe des Affaires étrangères.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie, avec comme prétexte la mise en scène chimique perpétrée à Douma le 7 avril.
Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, informe le ministre russe de la Défense.
Les forces de la défense antiaérienne russe déployées en Syrie n’ont pas participé à la riposte aux frappes de la coalition tripartite.
Source: Avec Sputnik