Aujourd’hui, Vladimir vient de me communiquer une analyse de deux pages et demie (avec des images). Cette analyse traite des principaux acteurs de la crise syrienne. Elle m’a paru intéressante et porte le joli titre: « Le bon, la brute et les truands ».
Vladimir a fait précéder son texte de l’avertissement suivant:
« La lecture de ce texte est exclusivement réservée aux adultes (jeunes enfants s’abstenir) ayant encore un cerveau en état de fonctionnement.
Ces adultes doivent impérativement avoir le sens de l’humour, de la vérité, et apprécier la fiction.
Ce texte est basée sur des faits réels et sur des vérités mais relevant du « roman historique » toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait tout à fait fortuite ».
Le bon est le seul à avoir vraiment combattu le terrorisme en Syrie, à tenter d’y ramener la paix en limitant la casse et à être présent dans ce pays légalement. D’autres ont fait semblant, ont instrumentalisé et sponsorisé le terrorisme et agissent illégalement sur le territoire syrien.
La brute se distingue par ses tweets agressifs et la diplomatie des insultes grossières, tant vis à vis de la Syrie, que de l’Iran ou de la Corée du Nord. Elle est conseillée par une bande de fous furieux pro-Israël mis en place et soutenus par l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committe) : Pompeo, Bolton, Nikky Haley, Gina Haspel, Jared Kushner que l’on peut qualifier de néo-cons. La brute est poussée à l’action en faveur d’Israël par des médias largement contrôlés par des affidés de l’AIPAC.
La brute utilise sans modération la provocation, le mensonge, la force et /ou la menace de son emploi.
La brute pense, peut-être à tort, qu’elle est encore la plus forte dans la cour de récréation. Elle veut le rester à tout prix. Comme toutes les brutes, elle ne manque pas de muscles mais elle semble, parfois, manquer de matière cérébrale.
La brute a initié, attisé, alimenté, entretenu le chaos « constructif » dans une Syrie qu’elle souhaite démembrer, puis remodeler au profit d’Israël (pour les détails voir le lien
Les truands ne sont pas copains avec la brute qu’ils ne respectent pas vraiment. Mais ils font avec….. Ils n’ont pas aujourd’hui la musculature de la brute, loin s’en faut, mais ils ont quelques objectifs en commun parmi lesquels, au tout premier plan, la protection des intérêts d’Israël.
Les truands ont été élus avec un fort soutien financier de membres de la diaspora pro-Israël et un fort soutien des médias contrôlés par des membres de la diaspora pro-Israël. Ils sont conseillés au quotidien par des membres de la diaspora pro-Israël. Leurs ministères des affaires étrangères et de la défense comptent de nombreux «sayanim» aux postes clefs.
Les truands pourraient bien aussi avoir bénéficié pour leur élection des services de Cambridge Analytica. Alexander Nix, son directeur général, filmé en caméra cachée, a admis que Cambridge Analytica avait été impliqué (donc avait influencé et/ou manipulé) 200 élections dans le monde en 4 ans et demi d’existence. Quatre ou cinq pays ont été cités en exemple, mais quels sont les autres ? Notons au passage le fait que le fondateur de Cambridge Analytica, Robert Mercer, est un milliardaire américain, membre ashkénaze de la diaspora US, néo-conservateur pro Trump, notons que sa société a pu siphonner en toute impunité 87 millions de données personnelles d’abonnés Facebook (au moins…), dont 50 millions de comptes américains et près de 3 millions de comptes européens. Pour mémoire, le fondateur et PDG de FaceBook, Mark Zuckerberg, est lui aussi milliardaire US, membre ashkénaze de la diaspora US comme Robert Mercer. Ca crée du lien…. d’être milliardaire.
Il est aujourd’hui établi que Trump était client de Cambridge Analytica et que son directeur de campagne, Steeve Bannon, en était vice-président. Cambridge Analytica est donc un outil de manipulation des masses électorales, fondé à l’automne 2013, par Robert Mercer, membre de la diaspora US, dans le but d’influencer (de manipuler) les élections dans le monde entier. Ces manipulations consistent autant, selon l’aveu de Nix, à promouvoir un candidat qu’à détruire ses concurrents (tous les moyens sont bons, la complicité des médias est évidemment requise….)
Il est «hautement probable» que les «politiques», amis d’Israël en UK ou en France, aient pu bénéficier de ce magnifique outil, qui fait quand même un peu tâche dans nos belles démocraties occidentales «exemplaires» et moralisatrices, qui engagent des guerres «propres» par frappes massives (effectuées de loin, c’est plus «propre») ont provoqué la mort de plusieurs millions d’individus depuis septembre 2001 sur la base de mensonges avérés et répétés……
Les truands n’inventent pas de montage de type Skripal, ou de faux prétextes à répétition (Gaz de la Goutha, armes de destruction massives, couveuses du Koweit, affaire Skripal) et ne se lancent pas dans l’idée de frapper la Syrie pour faire plaisir à Donald, ni même dans l’intérêt de leur pays et encore moins dans la défense des «droits de l’homme» ou du «droit de la guerre propre» dont ils n’ont strictement rien à faire.
Non ! Il est «hautement probable» qu’ils le fassent pour faire plaisir à leurs sponsors (renvoi d’ascenseur) et pour pouvoir espérer leur soutien dans la gouvernance de leur pays et dans les élections futures; s’ils le font, c’est aussi parce qu’ils savent pouvoir compter sur les muscles de la brute. Ils n’ignorent pas, évidemment, qu’ils ne feraient pas le poids tout seul. Ils font penser aux petits chétifs dans les cours d’école qui, se mettant sous la protection d’un costaud, se montrent agressifs et s’écrient: «retiens-moi où je fais un malheur !…»
Le point de «fusion» ou de «convergence» entre la brute et les truands, c’est incontestablement le premier ministre israélien qui les instrumentalise et ce sont les réseaux puissants et transnationaux de sa diaspora (finance, médias, lobbies) qui organisent et font vivre la collusion entre brute et truands dans l’affaire syrienne aujourd’hui, et dans l’affaire iranienne qui suivra immanquablement demain, le tout, au plus grand profit de l’état d’Israël.
Par Général Dominique Delawarde: Ancien chef d’état-major du Commandement des 24 écoles de formation de l’Armée de Terre (CoFAT) ; Officier de la Légion d’Honneur ; Commandeur de l’Ordre National du Mérite, et décoré de la Meritorious Service Medal américaine.
Source: Réseau international