L’aviation de l’armée d’occupation a bombardé, ce lundi matin, des positions du Hamas au nord de la bande de Gaza, rapporte le site palestinien Paltoday.
Deux missiles sol-sol ont sévèrement endommagé un site de la résistance, dans la région de Beit Lahia, ont précisé des sources palestiniennes, qui n’ont pas fait état de victimes.
De même, les frontières orientales du village de Hojr al-Deek dans le centre de Gaza ont été pilonnées par l’artillerie de l’armée d’occupation.
Par ailleurs, l’armée d’occupation a reconnu qu’un de ses snipers a visé un journaliste palestinien qui a succombé dimanche à ses blessures.
Le photographe Yasser Mortaja, couvrait les manifestations organisées vendredi à la frontière avec Gaza. Il portait un gilet «press» au moment où il a été touché.
Selon le quotidien israélien, Haaretz, le défunt, père de famille de 30 ans, ne constituait aucun danger pour les soldats israéliens, comme l’avait prétendu le ministre israélien de la guerre, Avigdor Lieberman. Ce dernier avait dit que le martyr Mortaja était équipé d’un petit drone menaçant l’armée israélienne.
« Pas d’innocents à Gaza »
Pour Lieberman, il « n’y a pas d’innocents » dans la bande de Gaza.
« Tout le monde est connecté au Hamas », a-t-il dit à la radio publique israélienne pour justifier l’assassinat d’une trentaine de manifestants palestiniens depuis le 30 mars.
Vendredi, neuf Palestiniens dont un journaliste ont été tués par les tirs d’occupation, lors de la Marche du grand retour organisée à la frontière avec Gaza.
L’Union européenne s’est de nouveau interrogée sur un éventuel usage disproportionné de la force par ‘Israël’ face à ces manifestations pacifiques, appelant à l’ouverture d’une enquête indépendante.
La CPI pourrait juger les auteurs de crimes de guerre
Pour sa part, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a appelé dimanche à mettre fin aux violences israéliennes à Gaza, avertissant que la cour pourrait juger les auteurs de crimes de guerre.
« Le recours à la violence doit cesser », a déclaré Fatou Bensouda dans un communiqué diffusé par la CPI, dont le siège est à La Haye, rapporte l’AFP.
« Toute personne qui incite ou participe à des actes de violence, en donnant des ordres, en exigeant, en encourageant ou en contribuant de quelque manière que ce soit à la commission de crimes relevant de la juridiction de la CPI est susceptible d’être poursuivi devant la CPI », a mis en garde la procureure.
Source: Divers