Le ministère iranien des Affaires étrangères a vivement condamné le massacre des Palestiniens à Gaza et accusé les régimes arabes qui normalisent ou veulent normaliser avec l’entité sioniste d’être de mèche avec elle dans ce massacre.
« Les dirigeants de certains pays de la région qui cherchent à normaliser sournoisement leurs relations avec le régime d’Israël sont directement impliqués dans ce crime », a le porte-parole de la diplomatie iranienne Bahram Qassemi qui a condamné samedi 31 mars le massacre de dizaines de Palestiniens par les forces israéliennes dans les territoires occupés de la Palestine.
« Bien que l’occupation israélienne soit de longue date, les massacres, les crimes, le soutien sans faille de Trump et les tentatives de certains dirigeants ambitieux de la région qui s’emploient à normaliser leurs relations avec le régime de Tel Aviv ont rendu les responsables israéliens encore plus cyniques », a-t-il affirmé.
M. Qassemi a appelé la communauté internationale à agir immédiatement pour endiguer les récents crimes du régime israélien. «La situation est délicate. Il vaudrait mieux que les pays de la région mobilisent tous leurs moyens et leur forces populaires pour contrecarrer les politiques expansionnistes et inhumaines du régime israélien, au lieu de menacer les pays arabo-musulmans », a-t-il indiqué.
« Il va de soi que certains dirigeants de la région, bien connus, qui pour s’attirer les faveurs des États-Unis cherchent à se rapprocher d’Israël, agissent de connivence avec ce régime. Il devraient répondre de leurs actes et rendre des comptes à l’opinion publique et aux consciences éveillées du monde entier », a-t-il poursuivi.
À l’occasion de la Journée de la Terre, des dizaines de milliers d’habitants de la bande de Gaza ont pris part vendredi 30 mars à la «Marche du retour », le long de la barrière qui sépare les territoires de 1948 de la bande de Gaza.
Ils ont fait l’objet de tirs nourris des soldats de l’occupation israélienne. 16 d’entre eux sont tombés en martyrs et 1400 autres ont été blessés
Des snipers avaient été déployés le long de la barrière.
Les Palestiniens réclament le « droit au retour » des réfugiés palestiniens dans leurs terres natales et dénoncent le blocus de Gaza qui s’est transformé en une prison à ciel ouvert. Ce mouvement de protestation doit durer six semaines.
Source: Avec Press Tv