Deux avions F16 émiratis ont été contraints de quitter le ciel de Sanaa, après avoir été visés par les tirs de la DCA des forces yéménites (armée + Ansarullah).
Le média de guerre des forces yéménites a publié une vidéo montrant le tir de deux missiles sol-air en direction de ces deux avions qui ont rebroussé chemin et largué des ballons thermiques pour échapper aux missiles yéménites.
Les forces yéménites ont promis d’humilier de plus en plus les envahisseurs dans les prochains jours en mettant fin au mythe des chasseurs américains après l’échec cuisant de la légende du Patriot.
Le mercredi 21 mars, la DCA yéménite a abattu un F-15 saoudien en plein vol dans le ciel de Saada.
Le 8 janvier, un autre F-15 saoudien a été abattu par un missile sol-air yéménite alors qu’il survolait Sanaa. La veille, un avion de combat de type Tornado avait été renversé par la DCA yéménite alors qu’il bombardait un quartier civil de Saada.
En dépit d’un blocus tous azimuts et des bombardements quasi-quotidiens de la coalition pro-Riyad, la DCA yéménite a réussi, pendant les dernières années, à renforcer ses capacités et à optimiser ses équipements militaires afin qu’elle puisse contrer les avions des ennemis qui ne cessent de larguer des bombes sur les civils.
Plusieurs soldats saoudiens et mercenaires tués
Entre-temps, les snipers des forces yéménites ont abattu cinq mercenaires de la coalition saoudo-US à Taëz, dans le sud-ouest du Yémen.
Dans la foulée, un groupe des forces yéménites ont attaqué une position des mercenaires à Muqniya, dans la province de Taëz. Cette offensive a coûté la vie à plusieurs mercenaires. Une importante quantité d’équipements militaires ont été également endommagés et détruits.
Et puis au-delà des frontières, deux militaires de l’armée saoudienne ont également été liquidés par des francs tireurs yéménites dans la région d’Asir, dans le sud-ouest de l’Arabie.
Par ailleurs, l’unité de l’artillerie de l’armée yéménite et d’Ansarullah a pris pour cible les positions des militaires saoudiens dans une localité de Jizane, située à l’extrême sud-ouest de l’Arabie saoudite.
Un chèque de 930 millions à Guterres
Sur un autre plan, le secrétaire général des Nations unies a pressé mardi le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane d’oeuvrer pour mettre fin à la guerre contre le Yémen, avec une solution politique.
« Il n’y a pas de solution humanitaire à des problèmes humanitaires », a déclaré Antonio Guterres, en recevant des mains du prince un chèque de 930 millions de dollars destinés à financer le ‘programme d’aide de l’ONU au Yémen’.
Ces fonds proviennent de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.
« La solution est politique et nous sommes à votre entière disposition pour travailler afin de trouver une solution » qui mettra « un terme à la souffrance au Yémen », en proie à une guerre civile depuis trois ans, a poursuivi M. Guterres.
L’ONU tente de donner une nouvelle impulsion aux pourparlers de paix dans ce pays où une coalition internationale menée par les Saoudiens mène une guerre meurtrière depuis 2015.
Environ 10.000 Yéménites ont été tués et 53.000 blessés alors que la famine, le choléra et la diphtérie menacent la population.
Selon les Nations unies, il s’agit de la pire crise humanitaire actuellement dans le monde avec 22,2 millions de personnes qui dépendent de l’aide humanitaire.
Lors de cette rencontre, la seconde entre les deux hommes, le patron de l’ONU a qualifié ce conflit de « guerre stupide » qui nuit aux intérêts des pays impliqués.
L’ONU a lancé un appel auprès de ses membres pour récolter 2,96 milliards de dollars pour financer l’aide nécessaire au Yémen en 2018. M. Guterres doit se rendre à Genève pour une conférence des donateurs le 3 avril.