Londres s’est finalement vouée à l’évidence : la destitution de Bachar Assad n’est plus possible.
Cette position a été exprimée par le secrétaire britannique au Foreign Office Boris Johnson qui a déclaré devant la Chambre des communes que la destitution du président syrien n’était plus à l’ordre du jour.
« Alors que le président Assad devrait avoir peur des châtiments internationaux pour la mort d’un grand nombre de civils syriens, le slogan « Assad doit partir » n’est pour autant pas possible à mettre en œuvre », a-t-il dit, rapporte le site en ligne de le télévision iranienne Press TV.
La grande Bretagne fait partie des pays qui ont soutenu les groupes terroristes en Syrie.
« Assad dirige pour le moment 75% de la population syrienne et prend sous son contrôle 50% des territoires du pays. Dans ce cas, la meilleure solution est de s’asseoir à la table de négociations de Genève pour élaborer une nouvelle Constitution syrienne », a ajouté Johnson.
Dès le début de la contestation syrienne qui réclamait des réformes politiques, le départ du président syrien, pilier incontournable de l’axe de la Résistance au Moyen-Orient, était en revanche l’exigence des puissances occidentales et des monarchies arabes. Celles-ci ont joué un rôle décisif dans sa militarisation. Sans oublier l’entrée en action des milliers de miliciens jihadistes takfiristes venus de plus 80 pays dont l’idéologie s’inspire du wahhabisme, religion d’Etat en Arabie saoudite.