Le ministère russe des Affaires étrangères ne dispose pas d’informations concernant une éventuelle présence d’une base militaire iranienne près de Palmyre, en Syrie, a déclaré aux journalistes le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov.
«Non, je ne dispose pas de telles informations», a-t-il indiqué, interrogé par la presse lundi, a rapporté l’agence russe Sputnik.
Dans sa version des évènements du 10 février, Israël prétend avoir abattu un drone iranien qui avait pénétré l’espace aérien de la Palestine occupée, après avoir été lancé depuis une base militaire près de Palmyre (Tadmor), située au milieu du pays.
Sachant que la version syrienne officielle dément cette description des faits et assure que les avions israéliens ont bombardé initialement des bases militaires dans le centre syrien, dont la station des drones située dans l’aéroport T4. Ces appareils de reconnaissance jouaient un rôle important dans la traque des groupes terroristes, lesquels subissent revers après revers. Raison pour laquelle les avions israéliens sont intervenus en Syrie le samedi dernier.
Selon des observateurs proches de Damas, après le bombardement de l’appareil israélien, Israël oeuvre sur deux fronts.
D’abord, il voudrait diffuser une version des faits qui le désinculpe, en le plaçant en posture de défense . Sachant qu’il intervient dans la guerre contre la Syrie depuis ses tous débuts, en catimini. De même il a plusieurs fois bombardé initialement des positions de l’armée syrienne pour prêter main forte aux groupes terroristes, tout en prétendant l’inverse.
Sur le second front, l’entité sioniste se veut surtout effacer l’affront qu’elle a subi le samedi lorsque son F-16 4ème génération a été abattu par un S-200 syrien qui date des années 60 du siècle dernier.
Selon le Haaretz, des responsables israéliens ont argué qu’en représaille à l’appareil abattu, des avions israéliens ont détruit la moitié des défenses antiaériennes syriennes et d’autres cibles.
Ces responsables s’attellent aussi pour sauver l’honneur du F-16, bafoué par la vieille DCA syrienne, en imputant la responsabilité à la prestance des pilotes.
» L’avion a été abattu en raison du manque d’efficacité des deux pilotes israéliens dans son utilisation », ont-il dit, selon le Haaretz, traduit en arabe par Sputnik. Une explication derrière laquelle devraient surement se cacher des considérations de marketing. Dans le Yediot Aharonot, il est dit entre autre qu’un deuxième appareil avait été mis sous cadrage par le radar, phase qui précède le tir d’attaque, mais qu’il a échappé rapidement. Signe de performance, semble-t-il.
Une autre explicattion a été véhiculée par le chroniqueur militaire du Haaretz, Amos Hariel, selon lequel l’appareil a été abattu parce qu’il volait à une très haute altitude, contrairement aux 7 autres de son escadrille. Ce qui lui rend plus difficile d’éviter les missiles.
Source: Divers