L’association étatsunienne de défense des libertés civiles ACLU (American Civil Liberties Union) a remporté mardi une importante victoire juridique contre une loi “anti-BDS” de l’État du Kansas, a révélé le site en ligne pro palestinien francophone Pour la Palestine.
Un juge fédéral a reconnu que cette loi anti BDS « viole le Premier amendement de la Constitution des États-Unis, qui depuis 1791 interdit l’adoption de lois limitant la liberté d’expression ».
Cette loi, qui a pris effet le 1er juillet, exige que toute personne ou entreprise qui contracte avec l’État présente une attestation écrite qu’elle «n’est pas actuellement engagée dans un boycott d’Israël».
D’autres décisions de la Cour suprême ont établi que le gouvernement ne peut exiger des individus qu’ils signent une attestation concernant leur opinions politiques afin d’obtenir un emploi, des contrats ou d’autres avantages.
Dans cette affaire, l’ACLU représente Esther Koontz, qui appartient à l’Église Mennonite des États-Unis. Conformément aux appels au boycott lancés par les membres de sa congrégation et son église, Koontz a décidé de ne pas acheter de produits de consommation fabriqués par des compagnies israéliennes et des compagnies internationales opérant dans les colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Enseignante de mathématiques dans une école publique , on lui a demandé de certifier qu’elle ne participait pas au boycott d’Israël, ceq qu’elle a refusé de faire. Elle obtenu gain de cause grace à l’action juridique entreprise par l’ACLU.
Cette dernière est également en train de soutenir une plainte déposée en décembre contre une loi similaire en Arizona, indique Pour la Palestine.