«Le ministère irakien du Pétrole annonce la transmission du projet d’une raffinerie à Fao, comprenant un complexe pétrochimique, à deux entreprises chinoises (…). La production de la raffinerie s’élèvera à 300.000 barils par jour», a déclaré le ministère se référant à son représentant officiel Asem Jihad.
Le projet vise en premier lieu à développer un complexe pétrochimique en Irak en vue d’exporter ses produits dans l’avenir.
Le représentant a également ajouté que les autorités du pays envisageaient de proposer aux compagnies d’investir dans différents autres projets semblables, y compris une raffinerie dans la province d’Al-Anbar, dont la production est estimée à 150.000 barils par jour, et une raffinerie aux alentours de Qayyarah, dont la production s’élève à 100.000 barils par jour, ainsi qu’une raffinerie dans la province de Dhi Qar, dont la production est de 150.000 barils par jour.
Après des années de guerre, place à la reconstruction en Irak. Selon l’agence Reuters, les autorités irakiennes envisagent de construire un réseau d’oléoducs à travers tout le territoire national, comme solution alternative au transport coûteux et dangereux par camions-citerne.
Avant la reprise de Kirkouk par les forces gouvernementales, le Kurdistan irakien contrôlait deux gisements pétroliers, à savoir Bey Hasan et Avana. Au total, 600.000 barils de pétrole étaient produits chaque jour sur les sites contrôlés par les autorités kurdes.
Mi-octobre, les forces fédérales irakiennes ont rétabli leur contrôle sur la province de Kirkouk, après la tenue du référendum d’indépendance dans le Kurdistan irakien. Les militaires irakiens ont également repris le contrôle des territoires contestés près de Mossoul, dans la province de Ninive, où se trouvent également des champs pétroliers.
Source: Sputnik