La coalition américaine a annoncé, mardi 16 janvier, que la ville syrienne d’Afrine, occupée par les Kurdes de Syrie, ne faisait pas partie du champ d’action des Américains.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, en réponse à la question sur le soutien éventuel de la coalition américaine aux éléments kurdes des Unités de protection du peuple, YPG, à Afrine, en cas d’intervention de l’armée turque, le porte-parole de la coalition US, le colonel Ryan Dillon, a déclaré :
« Afrine ne fait pas partie de notre champ d’action. Nous continuons à soutenir nos alliés dans le but de conquérir les poches de Daech, le long de la vallée du Moyen-Euphrate, et surtout dans le nord d’Abou Kamal ainsi que dans l’est de l’Euphrate», a précisé le colonel Dillon cité par RT.
Lui qui assistera les 17 et 18 janvier à la réunion du comité militaire de l’OTAN à Bruxelles a déclaré que l’examen de la situation militaire aux frontières syro-turques serait à l’ordre du jour.
Auparavant, le chef d’état-major de l’armée turque Hulusi Akar qui se trouve à Bruxelles pour la réunion des chefs de la défense des pays membres de l’OTAN avait déjà averti que son pays ne permettrait pas que les éléments des YPG en Syrie soient armés, car « ils sont liés au groupe terroriste du PKK ».
Le dimanche 14 janvier, les États-Unis ont annoncé avoir l’intention de former une nouvelle armée kurde, composée de 30.000 éléments au nord-est de la Syrie.
Plus tôt dans la journée, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué, lors de la réunion du groupe parlementaire de son Parti pour la Justice et le Développement (AKP), que son pays détruira prochainement les repaires des terroristes en Syrie, commençant par les villes d’Afrine et de Manbij, dans le Rif du nord de la province d’Idlib.
Erdogan a prévenu d’une opération imminente ciblant Afrine, après que la coalition US a annoncé qu’elle coopérerait avec «les Forces démocratiques syriennes (FDS)», pour former une nouvelle force frontalière dans le nord de la Syrie formée de 30.000 hommes.
Les éléments armés du PYD représentent la colonne vertébrale de cette force soutenue par les États-Unis et utilisée par l’organisation comme façade de ses activités terroristes.
Source: Press TV