Washington s’apprête à reconnaître diplomatiquement le territoire contrôlé par la milice à majorité kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenue par les États-Unis et bénéficiant du soutien de la coalition internationale.
C’est le journal londonien à capitaux saoudiens Asharq Al-Awsat qui a révélé ce fait le dimanche 7 janvier, se référant à un responsable occidental de haut rang, sous le couvert de l’anonymat.
Comme le précise l’interlocuteur du journal, ce projet s’inscrit dans la nouvelle stratégie de l’administration américaine sur la Syrie et que l’initiative en question provient du secrétaire d’État à la Défense, James Mattis.
Selon le responsable occidentale, la superficie de la zone concernée est celle située à l’est de l’Euphrate et estimée à quelque 28.000 km2. Il s’agit des deux provinces de Hassaké et de Raqqa, située dans le nord-est syrien. Cette dernière était à majorité arabe.
Ayant été le fief de la milice wahhabite terroriste Daech, elle a été libérée par les FDS avec l’aide de la coalition menée par les Etats-Unis. Sa capitale, éponyme, a été entièrement détruite.
Dans les médias syriens, il est question d’un Etat kurde dans cette région dont le nom est l’Etat de Rojaya.
Source: Divers