A la manière des régimes arabes qui, en voulant normaliser avec Israël, accusent l’Iran de tous leurs maux, l’entité sioniste se met aussi à accuser la République islamique de vouloir recruter des agents parmi les Palestiniens.
Ce mercredi 3 janvier, le Shin Beth a prétendu avoir arrêté un Palestinien Mohamed Maharma (29 ans) « qui a tenté de créer une cellule terroriste » en Cisjordanie occupée pour le compte de l’Iran.
Mohamed Maharma aurait été recruté par son cousin Bachar Maharma, résidant en Afrique du sud qui ferait partie des services de renseignements iraniens.
« Profitant d’un voyage en Afrique du sud de son cousin, Bachar Maharma a organisé des rencontres avec des agents iraniens qui lui ont donné des instructions pour créer une cellule », rapporte aussi le Shin Beth.
Il aurait été payé 8.000 dollars pour ses activités, notamment pour avoir recruté deux Palestiniens d’Hébron Al-Khalil où il réside, selon le Shin Beth.
Parmi les missions qui lui auraient été assignées argue le Shin Beth, M. Maharma devait suivre une formation d’artificier, transférer des cartes Sim israéliennes à ses employeurs, ouvrir un magasin de matériel informatique à Hébron Al-Khalil et recruter un palestinien des territoires de 1948 pour prendre des photos en territoire israélien.
Selon l’AFP, Mohamed Maharma a été inculpé de contacts avec des agents étrangers, d’avoir reçu des fonds d’une « entité ennemie » et d’avoir conspiré pour créer une organisation illégale.
« L’enquête a révélé l’ampleur des efforts iraniens à travers le monde pour nuire à Israël », a souligné le communiqué.
Les Palestiniens risquent de perdre définitivement leur Etat
Depuis que le président américain Donald Trump a reconnu la ville d’Al-Quds Jérusalem comme la capitale d’Israël, les Palestiniens des territoires de 1967 sont menacés de perdre encore davantage de leur patrie, et d’un nouveau transfert.
En effet, Tel Aviv se prépare pour annexer Jérusalem Est en plus de la Cisjordanie. Ces deux régions devraient être incluses dans l’Etat palestinien promis par la Communauté internationale et qui risque plus que jamais de ne jamais voir le jour.
Alors que les Palestiniens descendent presque tous les jours pour manifester contre la décision de Trump et l’occupation israélienne, l’option de la résistance armée semble être de mise.
Abandonnés à leur sort par leurs frères arabes qui avancent dans leur majeure partie vers la normalisation avec Israël et la liquidation de la cause palestinienne, les Palestiniens se sont tournés de nouveau en direction de l’Iran. Celui-ci n’a jamais caché son soutien inconditionnel aux droits du peuple palestinien et son entière disposition à lui prêter main forte.
Un 14ème palestinien tué
Ce mercredi 3 janvier un jeune adolescent palestinien de 17 ans a été tué lors d’affrontements avec l’armée d’occupation israélienne, dans le village de Deir Neizam, au nord de Ramallah en Cisjordanie occupée, selon le ministère palestinien de la Santé.
Moussab Firas Tamimi est le quatorzième Palestinien mort depuis le regain de tension provoqué par la décision du président américain Donald Trump, recense l’AFP.
Selon des témoins oculaires, cités par l’agence palestinienne Sama News, Moussab a été tué à bout portant d’une courte distance.
Une autre agence palestinienne, Safa News précise que les soldats lui ont tiré dessus sur le cou.
Pour sa part, l’armée israélienne s’est contentée d’arguer à l’AFP, que des soldats ont repéré l’un d’eux avec une arme à feu et ont tiré dans sa direction, et qu’une enquête a été ouverte.
Elle n’a pas indiqué que le jeune palestinien avait été tué.
Source: Divers