Dans la foulée de ses crimes perpétrés contre le peuple yéménite, l’Arabie saoudite a commis un nouveau massacre dans la nuit de mardi à mercredi dans l’ouest du Yémen, le quatrième en l’espace de quelques jours.
Les avions de chasse saoudiens ont tué 14 membres d’une même famille dans des raids contre une maison dans la province de Hodeida.
S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, un responsable proche de la coalition a prétendu que cette frappe avait été menée par « erreur ».
Un marché très fréquenté de Taëz a également été frappé, le mardi 26 décembre par l’aviation saoudienne. Les services de secours ont fait état de 100 tués et blessés, dont plusieurs enfants.
Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire du Yémen a menacé de riposter. Il lancé un appel aux deux populations saoudienne et émiratie afin de se tenir éloignés des sites stratégiques économiques et militaires ainsi que des gratte-ciels.
Le chef d’Ansarullah, Abdul-Malek al-Houthi avait avertit, le mardi 19 novembre, l’agresseur saoudien de sévères représailles.
À noter que les forces yéménites ont tiré le 19 décembre un missile de moyenne portée de type « Borkan H-2 » en direction du palais d’al-Yamamah de Riyad. Ce tir était une manière de saluer les mille jours de résistance du peuple yéménite, a annoncé l’unité balistique du Yémen qui voit également en cet événement le début d’une nouvelle étape dans la lutte contre l’ennemi.
La guerre au Yémen, qui se trouve dans une impasse, a coûté la vie à plus de 13 000 civils et poussé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique au bord de la famine.
Avec PressTV+AFP+AlMasirah