Après les menaces… le passage à l’acte. L’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, a annoncé, dans un communiqué, des coupes « historiques » de 285 millions de dollars de la contribution américaine allouée au budget biennal de fonctionnement de l’organisation des Nations unies.
Ces restrictions « historiques » toucheront le budget de 2018-2019 et viseront à « renforcer l’efficacité » de l’Onu, selon le communiqué. D’autres réformes imposées par Washington seront mise en place, prévient Nikki Haley qualifiant ces changements à venir de « grand pas dans la bonne direction ».
D’après l’ambassadrice, les Etats-Unis ont également convenu avec les Etats membres de « réduire les fonctions de gestion et de soutien de l’ONU, de renforcer le soutien aux priorités clés des États-Unis dans le monde et d’inculquer plus de discipline et de responsabilité dans l’ensemble du système de l’ONU ».
Fustigeant « l’inefficacité et les dépenses excessives » de l’Organisation, Nikki Haley a promis de « continuer de chercher les moyens pour augmenter l’efficacité de l’Onu, tout en protégeant nos intérêts ». Et d’ajouter qu’il n’est plus question « qu’on profite de la générosité du peuple américain ».
La réduction de la contribution américaine aux budgets de l’Onu a été l’une des priorités de la nouvelle administration américaine. Le président Trump avait annoncé, dès le début de son mandat, il y a un an, ses intentions de réduire ses contributions sans pour autant préciser de chiffres.
Premier contributeur aux budgets onusiens, les Etats-Unis participent à hauteur de 22% au budget du fonctionnement de l’Organisation, estimé à 5,4 milliards de dollars, et de 28% au budget des opérations de maintien de la paix, qui culmine à 7,9 milliards de dollars.
HuffPost Maroc avec MAP