Au Liban, la politique de distanciation prônée par le Premier ministre Saad Hariri n’a pas été de vigueur sur cette question.
« La décision américaine de reconnaitre Israël comme capitale d’Israël et d’y transférer l’ambassade us est inacceptable pour le monde arabe », a dit M. Hariri.
Mettant en garde contre les dangers qui guettent la région, il a affirmé que « le Liban condamne et refuse cette décision et exprime sa plus profonde solidarité avec le peuple palestinien et son droit pour un Etat indépendant dont la capitale serait al-Quds ».
Le parti de M. Hariri, le courant du Futur a lancé un appel en faveur d’un rassemblement de soutien avec la Palestine et Al-Quds avec pour slogan « Al-Quds nous appartient ».
Une position a également été exprimée par le président de l’Université américaine à Beyrouth, Dr. Fadlo Khoury selon lequel la décision de Trump «compromet les efforts américains pour mener le processus de paix au Moyen Orient d’une façon efficace ».
« L’engagement pour la Palestine a été l’une des caractéristiques de l’Université américaine de Beyrouth… Nous sommes d’accord avec le président Trump qu’il ne faut pas répéter les erreurs du passé mais nous ne pouvons admettre que le droit d’Israël a déterminer sa capitale soit une condition nécessaire pour réaliser la paix, alors que ce droit est interdit au peuple palestinien. Nous estimons que ceci est incompatible avec les valeurs fondamentales américaines de la Justice, et de l’Égalité de tous », a-t-il dit aussi.
M. Khoury a tenu ces propos devant des étudiants qui ont manifesté dans l’enceinte de l’université.
Le Parlement libanais compte pour sa part tenir une session exceptionnelle ce vendredi après-midi pour condamner la décision de Trump et exprimer son soutien à la Palestine et à Al-Quds
Source: Divers