Les déclarations d’une ministre israélienne qui a prétendu que la création d’un État palestinien ne serait possible que dans le Sinaï en Égypte ont fait monter les tensions entre Le Caire et Tel-Aviv, rapporte la chaîne 2 de la télévision israélienne.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a officiellement demandé à son homologue israélien de s’expliquer sur cette question. Et d’affirmer que son pays n’acceptera jamais de renoncer à un iota de son territoire dans la péninsule de Sinaï.
L’ambassadeur égyptien à Tel-Aviv, Hazem Khairat, a notifié aux autorités israéliennes les vives contestations de son pays à ce sujet.
Selon le site d’information israélien Walla, la ministre israélienne de l’Égalité sociale, Gila Gamliel, a suggéré qu’un État palestinien alternatif pourrait être créé dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Apparemment, la ministre israélienne était dimanche au Caire à l’occasion d’une conférence organisée par l’Union européenne et le gouvernement égyptien.
En juin, la ministre israélienne avait participé à une conférence sur l’île grecque de Rhodes, parrainée par le gouvernement libyen en faveur de la normalisation entre les Juifs libyens et les pays arabes.
Ces déclarations peuvent être évaluées dans le cadre des politiques du régime israélien qui tente par divers moyens de déposséder les Palestiniens de leur terre ancestrale. Ces politiques finissent souvent par exacerber les tensions entre Israël et les États arabes ; or, les autorités israéliennes espèrent, de leur aveu, contrecarrer l’influence régionale de l’Iran par une normalisation de leurs liens avec les États arabes.
Source: Avec PressTV+AlQuds al-Arabi