Le conseiller du président libanais le journaliste Jean Aziz a révélé qu’une frappe contre le Liban avait été mijotée par des personnalités influentes au sein de l’administration américaine et a été avortée par le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri.
Lors d’un entretien avec la chaine de télévision libanaise al-Mayadeen TV, M. Aziz a rappelé ce qu’il avait dit lors d’une interview précédente avec une chaine libanaise, assurant qu’il y avait une décision internationale qui voulait ramener le Liban à l’époque de 1982.
« Des informations qui nous étaient parvenues au Liban ont été recoupées avec d’autres informations publiées dans la presse occidentale crédible. Elles disaient qu’un certain nombre de personnalités influentes au sein de l’administration américaine, avec la participation de leurs homologues régionaux, voulaient imposer un siège au Liban, ou lui asséner une frappe douloureuse ou même l’envahir, sans que ce soit nécessairement militaire », a-t-il avancé.
Durant son interview, le conseiller du président ne précise pas d’où il a obtenu ses informations.
Selon M. Aziz, il est clair que le Premier ministre a rejeté ce plan « raison pour laquelle il a été placé dans ces conditions pénibles depuis le samedi dernier ».
« Ce sont les positions libanaise fermes qui ont eu de l’impact sur la décision américaine et l’a poussé à se rétracter graduellement dans ses positions jusqu’à renoncer au plan », a-t-il estimé, espérant que ceux qui ont élaboré ce plan l’ont définitivement abandonné.