D’après les conclusions d’une étude américaine préparée par l’Université de Californie, l’Iran n’est pas l’un des meilleurs régimes démocratiques dans le monde, il n’empêche que ce pays jouit d’une dynamique politique et civique, contrairement à ce que diffusent les médias US comme images traditionnelles et stéréotypes de l’Iran.
Selon la chaine satellitaire libanaise alMayadeen, l’Université de Californie a commencé en décembre 2016 une étude qui sera publiée la semaine prochaine et qui a impliqué 5005 Iraniens. Le but étant de comprendre l’opinion publique iranienne et d’analyser les liens politiques entre les différents groupes, confessions et partis politiques.
Cité par le magazine Foreign Policy, le chef de l’équipe qui a mené l’étude, Kevin Harris, a expliqué qu’il voulait démontrer qu’il existe de nombreuses façons à travers lesquelles le gouvernement peut établir des liens avec la population.
Cela dit, la directrice exécutive de l’Initiative pour l’avenir de l’Iran au Conseil Atlantique a fait remarquer « qu’aux USA on ne sait pas estimer les politiques internes de l’Iran » ajoutant: « nous avons une idée préconcue selon laquelle le régime iranien présente trois ou quatre candidats au peuple et que ce dernier n’a pas le choix ».
L’une des conclusions de l’étude est « qu’il n’y a pas de relation entre les citoyens recevant des soins sociaux et leur participation au vote ou leur préférence pour un parti plutôt qu’un autre ».
Une autre surprise pour les auteurs de l’étude réside dans la taille de la participation civile dans les campagnes politiques.
Le directeur de l’équipe qui a mené l’étude, décrit une scène lors des élections municipales à Tabriz: les candidats distribuent leurs cartes dans la rue, en essayant de rallier des partisans à la veille des élections, cela suppose un grand effort de leur part pour inciter les gens à voter dans une atmosphère de compétition passionante.
« De telles histoires ne sont pas entendues en dehors de l’Iran », a-t-il conclut.
Source: Médias