À Boston, l’ancien secrétaire d’État américain John Kerry a déclaré, jeudi 12 octobre, que l’administration Trump mentait au peuple américain au sujet de l’accord nucléaire.
« L’actuelle administration prétend que les articles de l’accord nucléaire expireront après un certain temps. Elle ment ! Cet accord et ses protocoles additionnels n’ont pas de date d’expiration et resteront donc à jamais », a expliqué John Kerry.
Israël et les opposants à l’accord nucléaire, à l’intérieur des États-Unis, se plaignent que les articles de cet accord expireront après 10 ou 15 ans et ils réclament que les restrictions, imposées à l’Iran dans le cadre de l’accord nucléaire, persistent à jamais.
« Aucune preuve n’existe sur le manquement de l’Iran à ses engagements, pris dans le cadre de l’accord nucléaire, et les États-Unis sont en mesure de réclamer des inspections dans les sites suspects de l’Iran, au cas où des preuves montreraient un non-respect de la part de l’Iran », a-t-il ajouté.
John Kerry a dit qu’en 2013, Hosni Moubarak, alors le président d’Égypte, le roi Abdallah d’Arabie saoudite et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu poussaient le président américain de l’époque à attaquer l’Iran.
« Nous nous sommes assis à la table des négociations avec l’Iran non pas parce que nous étions sûrs que cette initiative fonctionne, mais parce que nous voulions tenter notre chance sur le plan diplomatique, avant de nous lancer dans un conflit militaire », a affirmé John Kerry.
Kerry a crédité le contrat de 159 pages qu’il a personnellement aidé à négocier pendant deux ans avec le démantèlement d’un réacteur nucléaire en Iran, en faisant passer les centrifugeuses du pays de 19.000 à moins de 5.000 et abaissant ses stocks d’uranium de 12.000 à moins de 300 kilogrammes.
« Vous ne pouvez pas physiquement faire une bombe avec 300 kilogrammes », a-t-il dit.
Sources: Boston.com; Press TV