Le chef de la diplomatie nord-coréenne a comparé les menaces belliqueuses de Donald Trump envers la Corée du Nord aux « aboiements d’un chien » et laissé entendre qu’elle ne serait pas intimidée par une telle rhétorique.
Le président américain s’est servi de son premier discours devant l’Assemblée générale de l’ONU mardi pour accuser le numéro un nord-coréen Kim Jong-Un d’être un « homme-fusée » embarqué dans « une mission-suicide, pour lui-même et pour son régime ».
Si les Etats-Unis sont contraints de se défendre ou de défendre leurs alliés, ils « n’auront d’autre choix que de détruire totalement la Corée du Nord », a-t-il martelé.
Ces propos guerriers ont été lancés après des semaines de tensions croissantes autour des programmes nucléaire et balistique interdits de Pyongyang, qui déroule ses ambitions militaires malgré de multiples sanctions.
Le Nord vient de mener son sixième essai nucléaire et de tirer un missile sur une distance inédite, au-dessus du Japon.
A son arrivée à New York pour les réunions de l’ONU, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho a été assailli de questions par les journalistes, auxquels il a répondu par une maxime.
« Il y a un proverbe qui dit que la marche continue même quant le chien aboie. S’ils croient nous choquer avec le son de l’aboiement d’un chien, c’est clairement qu’ils rêvent comme un chien », a-t-il dit mercredi en rentrant dans son hôtel.
Pyongyang justifie ses programmes militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis et le militarisme est au centre de l’idéologie du régime autocratique au pouvoir.
La Corée du Nord rêve de porter le feu nucléaire sur le continent américain et avance à grands pas dans cet objectif.
Pyongyang a tiré en juillet deux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), mettant à sa portée selon les apparences une bonne partie du continent américain.
En septembre, le Nord a affirmé avoir testé une bombe à hydrogène suffisamment petite pour être montée sur un tel missile.
Source: Avec AFP