Le quotidien britannique The Times, a rapporté que « les pays arabes se sont accordés secrètement avec l’entité sioniste pour soutenir la séparation du Kurdistan de l’Irak », notant que « cette entente s’inscrit dans le cadre du fameux dicton l' »ennemi de mon ennemi est mon ami », a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.
Le Times écrit qu’ « Israël soutient ouvertement le référendum alors que l’Arabie saoudite le soutient secrètement », soulignant que « les deux pays pensent que la séparation du Kurdistan de l’Irak les fera profiter de divers avantages. Le plus importante au niveau stratégique est qu’ils gagneront ainsi un allié qui partage de longues frontière avec l’Iran, via une chaîne de montagnes ».
A ce titre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’ « Israël soutient les efforts légitimes des Kurdes pour obtenir leur propre état ». Alors que des responsables et des personnalités intellectuelles émiratis ont annoncé leur soutien à la séparation du Kurdistan de l’Irak, notamment la présidente du Centre émirati pour les études politiques, Ibtisam al-Kutbi, qui a signé ,au début de l’année 2017, un mémorandum d’accord avec l’entité pour l’aider à organiser le ce référendum..
Elle a souligné dans ses déclarations que « si l’indépendance du Kurdistan s’annonce totale par rapport à l’Irak, Abou Dhabi reconnaîtra cette indépendance », selon ses termes.
Il convient de rappeler que la Turquie a exhorté Mardi, les plus grands partis de l’opposition à accorder au président du Kurdistan irakien Massoud Barzani, 24 heures pour abandonner le référendum sur la séparation du Kurdistan, en même temps les chars turcs se sont dirigés vers le nord de l’Irak.
Le Times conclut que « le seul réconfort pour les deux parties est que le référendum ne devrait pas conduire à une déclaration d’indépendance immédiate, mais plutôt il donnera lieu à de longues négociations avec Bagdad ».
Source: Médias