Épaulée par ses alliés, l’armée syrienne a repris à la m
ilice wahhabite terroriste Daech un champ pétrolifère dans la province de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie.
Selon l’agence syrienne officielle Sana, il s’agit du champ Al-Teïm situé dans le désert au sud de la province de Deir Ezzor qui est la région de Syrie la plus riche en pétrole.
Les forces gouvernementales et leur alliés, appuyées par des raids aériens russes ont percé cette semaine les lignes de défense de Daech qui encerclait la ville de Deir Ezzor depuis plus de trois ans.
Le mardi 5 septembre, elles sont entrées dans sa partie nord où des éléments de l’armée ainsi que des dizaines de milliers de civils ont été victimes trois ans durant d’un blocus.
Le siège de l’aéroport brisé
Dans l’après-midi de ce samedi, l’armée syrienne est parvenue à briser le siège de la base aérienne voisine, connue aussi sous l’appellation l’aéroport militaire de Deir Ezzor.
Selon Média de guerre, instance médiatique de la Résistance, aussi bien que l’aéroport, deux autes quartiers Harabech et Tahtouh ont été libérés dans la foulée de la progression ds forces gouvernementales dans la région de Maqaber, au sud-ouest de la ville de Deir Ezzor.
« En brisant le siège de l’aéroport militaire, les forces du régime ont pu lier (ce secteur) aux quartiers gouvernementaux dans l’ouest de Deir Ezzor », a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Des célébrations ont éclaté dans les quartiers tenus par le gouvernement, a rapporté Sana.
Les FDS lancent leur offensive
Pour sa part l’AFP a rendu compte « d’une offensive lancée par une force arabo-kurde » contre Daech à Deir Ezzor, avec le soutien de la coalition internationale.
L’attaque a été lancée par la milice à majorité kurde des Forces syriennes démocratiques (FDS) qui mène déjà une offensive distincte pour chasser Daech de son fief de Raqqa, dans le nord de la Syrie. L’assaut a été lancé à partir de secteurs tenus par les FDS dans le nord de la province de Deir Ezzor, à la limite de celle de Hassaké contrôlée en majorité par les FDS.
Selon l’AFP, l’annonce de cette nouvelle offensive a été faite en conférence de presse par Ahmad Abou Khawla, chef du conseil militaire de Deir Ezzor, rattaché aux FDS.
« Nous diriger vers (la province) de Deir Ezzor est inévitable », a-t-il précisé à l’AFP. « Nous entamons la première étape, pour libérer les régions à l’est de l’Euphrate, dans la province de Deir Ezzor ».
« L’opération a commencé et nous avons progressé sur plusieurs kilomètres, grâce au soutien aérien de la coalition internationale » anti-EI emmenée par les Etats-Unis, selon lui.
« Il n’y a pas de coordination avec le régime ou les Russes. Nous coordonnons avec la coalition internationale », a assuré M. Abou Khawla.
Contact russo-us qui porte ses fruits
Par ailleurs, l’agence russe Sputnik a rapporté que la coalition a cessé de surveiller Daech à la demande russe.
«Le 8 septembre, aux environs de 07:00 GMT (09h00 heure de Paris), les troupes gouvernementales sont passées près d’un convoi de 11 autobus avec des combattants de Daech et des civils dans le désert dans l’est de la Syrie. Afin d’éviter des conflits dans le cadre de la lutte anti-Daech, l’avion de reconnaissance de la coalition a quitté l’espace aérien adjacent à la demande d’officiels russes lors de leur assaut sur Deir Ezzor», a annoncé la coalition dans un communiqué.
C’est le convoi qui a évacué les miliciens de Daech et les membres de leurs familles des régions libanaises des jourouds et du Qalamoune occidentale dans le cadre d’un accord ente la milice wahhabite d’une part et le Hezbollah et l’armée syrienne de l’autre. Il a été pris à parti par les appareils de la Coalition qui ont interdit son avancée vers la province de Deir Ezzor, et plus précisément vers la localité frontalière de Boukamal, comme cela était prévu dans l’accord.
Source: Divers