En visite au Liban depuis lundi (21 août), le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des pays arabes et africains M. Hossein Jaberi-Ansari avait un emploi du temps bien chargé.
Mais il a fini par rencontrer ce mardi le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah avec lequel il a évoqué la situation politique et générale au Liban, en Syrie et dans la région, selon la chaine de télévision Al-Manar.
Il avait accordé sa première visite libanaise, dès son arrivée le lundi matin, au chef de l’Etat libanais Michel Aoun, auquel il a livré une invitation de la part de son homologue iranien cheikh Hassan Rohani pour visiter l’Iran.
Auparavant, M. Ansari avait aussi rencontré Walid Joumblatt et Cheikh Naïm Hassan, respectivement le leader politique héréditaire des Druzes du Liban, et le cheikh Akl de cette communauté , l’équivalent de son dirigeant spirituel.
Au cours de sa rencontre avec Cheikh Hassan, M.Ansari a exprimé le plein soutien de son pays à la cohabitation entre les différentes communautés libanaises, saluant le rôle de la communauté druze pour assoire l’entente nationale d’une part, et la stabilité politique et sociale de l’autre, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim News.
M.Ansari a qualifié le Liban de « symbole de la coexistence entre les différentes communautés islamiques et chrétiennes, ainsi que le symbole de la résistance contre l’occupation sioniste et le terroisme wahhabite takfiriste ».
À son tour, cheikh Hassan a félicité le nouveau gouvernement du président Hassan Rohani qui vient de prendre ses fonctions, précisant que le rôle de la République islamique d’Iran dans la région est bien distingué.
Avec M. Joumblatt qu’il a rencontré le lundi 21 août, M.Ansari a expliqué :« Celui qui profite de la poursuite des conflits et des crises régionales est l’entité sioniste, parce qu’elle est le gagnant de la faiblesse de ses adversaires d’une part et parce qu’elle veut faire oublier la cause palestinienne de l’autre. »
Il a ajouté : « c’est donc la raison pour laquelle l’Iran trouve qi’il faut mettre fin à ces crises afin de replacer la cause palestinienne à la tête des priorités ».
Pour sa part, M. Joumblatt s’est inquiété que la cause palestinienne soit vouée aux oubliettes dans l’état actuel des crises , estimant que le Liban a pu écarter le terrorisme grâce à la coordination entre le peuple, l’armée et la résistance.
Le diplomate iranien avait aussi rencontré lundi Joubrane Bassil, ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre (CPL) qui est le parti chrétien le plus important.
Source: Divers