« Il y a une coopération et une coordination entre le général libyen Khalifa Haftar et le régime israélien », a écrit Middle East Eye.
Selon ce rapport, le maréchal Haftar, à la tête du gouvernement d’union nationale, a eu des rencontres avec des responsables israéliens sous l’égide des Émirats arabes unis.
Les forces du général Haftar ont également reçu des aides militaires de la part de Tel-Aviv, ajoute le rapport citant des sources bien informées qui ont requis l’anonymat.
L’armée israélienne a bombardé le 25 août 2015 les positions de Daech sur la ville côtière libyenne de Syrte. Cette attaque a eu lieu à la demande du général Haftar qui avait rencontré secrètement en Jordanie des responsables israéliens. La nouvelle a été publiée le 5 août 2015 par le quotidien koweïtien Al-Jarida.
A en croire certaines informations, Khalifa Haftar a promis de conclure avec les autorités israéliennes des contrats pétroliers et de vente d’armes en échange de toute attaque israélienne contre les positions de Daech à Syrte.
Le quotidien israélien Yediot Aharonot vient récemment de faire l’éloge de l’homme fort de l’est libyen, écrivant que le général Haftar est pour la création d’un État en Libye.
D’autre part, selon Middle East Eye, Israël a fourni aux forces du général Haftar des fusils de très grande précision et d’autres armes équipées de lunette à vision nocturne.
Récemment, des médias qataris ont également fait état de rencontres entre le général libyen Khalifa Haftar et les mercenaires du service secret israélien, sous l’égide des EAU. Il a aussi participé en 2006 et 2015 à des négociations avec les mercenaires du Mossad en Jordanie.
Les médias qataris évoquent également une éventuelle coopération entre l’armée israélienne et le général libyen dans la bataille de Benghazi baptisée opération Al-Karama, menée en 2014 contre les terroristes takfiristes, et dont l’enjeu principal est le pétrole.
La Libye est en proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en octobre 2011 avec l’aide de l’Otan. Depuis, les ingérences régionales et internationales n’ont fait qu’aggraver la situation.
Source: Press TV