Le représentant de la Syrie aux Nations Unies Bachar Al-Jaafari a fustigé le coordinateur onusien chargé du règlement en Syrie, Nikolay Mladenov , l’accusant de couvrir les exactions des groupes terroristes takfiristes dans le Golan et de justifier les attentats israéliens contre l’armée syrienne, rapporte la chaîne télévisée libanaise Al-Mayadeen.
D’après M. Al-Jaafari, il serait mieux que Mladenov exprime les préoccupations des Nations Unies du refus israélien de respecter l’accord de trêve conclu à Hambourg.
M.Jaafari a continué : « Mladenov néglige les limites normales de sa mission et de son mandat. Il décide d’une façon inacceptable , aussi bien sur le plan professionnel que moral. De plus, Mladenov ignore les violations successives d’Israël dans le Golan et le soutien israélien accordé aux organisations terroristes dont le front Al-Nosra et Daech ».
Al- Jaafari a attiré l’attention du Conseil de sécurité vers les documents liés à l’exportation des armes par la Bulgarie vers les organisations terroristes par le biais de l’Arabie Saoudite, à l’aide d’avions civils, et à la falsification des documents qui servent ce sujet.
la Syie insiste pour libérer le Golan de l’occupation jusqu’à la frontière de 1967, assure M. Jaafari, insistant sur le fait que Damas refuse la décision israélienne d’y organiser les éléctions de soi-disant conseils locaux. Aussi, il a demandé au Conseil de sécurité de faire pression sur Israël pour libérer les prisonniers syriens chez les forces d’occupation israélienne, dont le prisonnier Sedki Al-Maket, qualifié par de «Mandela de la Syrie ».
Ayant été condamné à 27 ans de prison, il doit en purger 14 de plus de plus pour avoir révélé le soutien israélien aux milices oeuvrant dans le sud de la Syrie, dont le front al-Nosra, branche d’al-Qaïda.
De son côté, le représentant de l’Arabie saoudite dans l’instance internationale Abdallah al-Mouallimi a réclamé l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie , accusant le pouvoir syrien et ses alliés « d’épuration confessionnelle ». Accueillant favorablement le cessez-le-feu instauré au sud de la Syrie, il a réclamé une tribune de pouvoir traisitoire qui jouisse de prérogatives importantes.
Ses propos ont été rejetés par un autre représentant de la Syrie à l’Onu, Amjad Agha qui a accusé l’Arabie saoudite d’être « la source du terrorisme et d’avoir dépensé des milliards de dollars pour diffuser la penée wahhabite extrémiste ».
« Les peuples vont bientôt demander des comptes à l’Arabie saoudite, lorsqu’elle sera inscrite sur la liste des pays parrains du terrorisme », a-t-il dit aussi.
Traduit par notre rédaction.