Les sort des miliciens piégés désormais dans le secteur est d’Alep est scellé. Seulement deux choix se présentent à eux: Celui de se rendre, ou celui de combattre jusqu’à la dernière balle, puis de se rendre.
Dans les médias, les deux choix sont évoqués.
Des négociations ont débuté entre l’armée régulière syrienne et les groupes takfiristes retranchés dans la poche de l’Est de la ville d’Alep, a révélé l’agence syrienne al-Masdar News. L’agence ne précise pas s’ils devraient déboucher sur leur capitulation ou leur évacuation vers d’autres régions, comme cela s’est passé dans des cas précédents.
Des miliciens faits prisonniers
Depuis que les forces régulières ont pris le contrôle de la Route Castello, fin juillet 2016, l’étau s’est refermé sur le secteur est de la ville d’Alep, occupé depuis 2012 par les miliciens du front al-Nosra et compagnie. Toutes les tentatives ultérieures qu’ils ont menées, puis celles de leurs alliés, américains entre autre pour leur faire parvenir des renforts se sont soldées par un échec.
La campagne politique et médiatique de diabolisation menée contre les deux camps syrien et russe s’est avérée elle aussi vaine.
La bataille lancée depuis le 22 septembre et qui a permis aux forces régulières de prendre plusieurs quartiers piègent les rebelles encore davantage.
Si ces négociations ne débouchent pas sur un accord , leur combat sera désespéré et ne devra pas tarder à s’essouffler une fois leur approvisionnement en armements et en munitions serait épuisés.
D’autant que les combats battent leur plein et les avions syriens et russes ne connaissent pas de répit.
Selon l’agence Sputnik, ces derniers concentrent leurs frappes sur le quartier de Boustane al-Qasr, au sud-est d’Alep.
Le quartier cheikh Saïd, qui constitue le portail des quartiers est d’Alep est le théâtre d’affrontements violents au moment où les forces régulières et leur alliés avancent progressivement. Des photos d’arrestation de miliciens ont été diffusées par l’agence syrienne Masdar News.
Un combat perdu d’avance
Selon assafir, le front al-Nosra penche pour la poursuite des combats à Alep, voir pour lancer une offensive contre les positions de l’armée syrienne, au lieu d’attendre son arrivée chez eux, s’attendant à avoir des renforts en provenance des autres régions syriennes.
Il a persuadé de son choix les autres milices, dont Ahrar al-Sham, Fa-stakim kama Oumrit, Jaïsh al-Moujahidine, et al-Jabhat al-Shamiyyat et devrait la lancer dans les prochains jours, surtout que le commandant de la bataille a été désigné, en l’occurrence le jordanien Abou Hussein al-Ourdoni.
Les déclarations pompeuses des différents chefs de milices qui promettent la prise de la totalité d’Alep ne sauraient cacher la précarité de la situation des miliciens. Tous les indices prévoient la répétition du scénario qui s’est passé à Roumousseh, lorsque les milices ont tenté d’ouvrir une brèche vers les quartiers est, après la prise de la route Castello. Puis ils ont du battre en retraite après des pertes considérables.
Mauvaise posture à Hama, sur la porte d’Idleb
Elle est d’autant plus précaire que la coalition jaïsh al-Fateh aura du mal à leur prêter main forte. Elle se trouve depuis quelques semaines dans une mauvaise posture dans la province de Hama, où elle a perdu d’importants territoires ces derniers temps.
Après avoir conquis plusieurs localités de la province nord de Hama, les troupes régulières viennent de prendre la localité stratégique de Kawkab après avoir tué 23 miliciens, selon Media de guerre.
L’importance de toute cette région réside dans le fait qu’elle se trouve à cheval entre la province sud d’Alep et de la province est d’Idleb.
Cette dernière est, rappelons-le, le fief du front al-Nosra depuis 2014. C’est la première fois depuis que la bataille s’approche d’elle.
Source: Divers