Quelques jours après les démentis apportés par Israël sur son soutien financier aux terroristes takfiristes, Russia Today fait d’importantes révélations. Israël n’a jamais cessé de soutenir les terroristes takfiristes actifs dans le Sud syrien et ce, dans l’objectif de « créer une zone tampon » à Deraa.
Russia Today reprend mot par mot les aveux de « six chefs terroristes » ainsi que les déclarations de « trois personnalités » au fait de ce qui se passe dans les coulisses de l’appareil de direction israélienne. Ces personnes qui se confient à Wall Street Journal, font état d’importantes assistances de Tel-Aviv aux « groupes armés opposés à Assad, et à ses alliés russes, iraniens et libanais ».
« En 2016, une unité militaire spéciale a été formée par Israël, unité chargée de distribuer l’aide israélienne aux groupes armés. Cette aide comprenait outre « armements et munitions », « le salaire » à verser aux terroristes takfiristes. Ehud Yaari, journaliste et expert israélien du Moyen-Orient avait même trouvé un nom pour le soutien israélien aux terroristes du Golan, « Bon voisinage »! C’est sous l’auspice de Moshé Yaalon, ancien ministre israélien des Affaires militaires, que cette «assistance financière et militaire » était prodiguée aux terroristes takfiristes.
Interrogé par Wall Street Journal, Motassam al-Golani, porte-parle du groupe armé baptisé « Combattants du Golan » a d’ailleurs rendu « un vibrant hommage » à Israël pour « s’être bravement tenu à nos côtés »: « Si ce n’était pas l’aide d’Israël, on ne pourrait jamais tenir tête à l’armée syrienne. »
Abou Sahib, chef d’un autre groupe terroriste lève un autre coin du voile sur l’opération israélienne « Bon voisinage » : « À titre de commandant, je perçois un salaire annuel de 5 000 dollars versé par Israël. Et mon groupe travaille avec Tel-Aviv depuis 2013, soit depuis une première offensive d’envergure de l’armée syrienne contre nos positions. Nous avons demandé aux Israéliens de nous venir en aide, d’accueillir nos blessés dans leurs hôpitaux. »
Abou Sahib qualifie « le contact avec Israël » de « tournant » pour son groupe terroriste puisque ce fut après ce contact que « Tel-Aviv nous a envoyé argent et munitions non pas seulement à notre groupe mais aussi aux autres groupes qui se battaient à nos côtés au Golan ».
Le chef du groupe terroriste avoue que des criminels takfiristes qui agissent au Golan veulent « dans leur majorité une coopération plus étroite avec Tel-Aviv ».
La milice « Combattants du Golan », déployée à Quneitra dans les hauteurs du Golan, est composée de 400 terroristes et est alliée à quatre autres groupes takfiristes. Mais outre ces 400 terroristes, Israël apporte son soutien financier à 800 autres miliciens takfiristes éparpillés dans près de 12 villages.
Tel-Aviv cherche, via cet appui direct aux terroristes de Daech et d’Al Nosra, à renverser le président Assad et surtout à annexer les hauteurs occupées du Golan à Israël. Le régime israélien a par ailleurs procédé à plusieurs frappes aériennes d’envergure contre l’armée syrienne et ses alliés sur le sol syrien.
En décembre 2016, la DCA syrienne a abattu un drone et un F16 israéliens qui avaient agressé une région non loin de Damas. Depuis le déploiement des batteries de missiles S300 et S400 syriens dans le nord et le sud du pays, Israël craint de bombarder directement le sol syrien.
Les réseaux takfiristes qu’Israël soutient en Syrie fournissent les terroristes qui commettent des attentats en Europe.
Source: Press TV