Vingt chiites de Bahreïn ont été condamnés jeudi à la prison à vie et six autres à 15 ans de prison chacun pour tentatives de meurtre de policiers, a indiqué une source judiciaire à Manama, selon l’AFP.
Ces personnes étaient poursuivies pour avoir formé une bande qui a lancé des attaques contre les forces de l’ordre entre 2011 et 2013 et pour détention d’armes et d’explosifs.
Cette cour a par ailleurs décidé de la déchéance de nationalité de l’ensemble de ces 26 personnes, dont l’une a même été forcée à l’exil. Des confiscations de biens ont également été ordonnées, selon Press tv.
Originaires du village de Diraz, les jeunes étaient accusés d’avoir créé entre 2011 et 2013 un groupe appelé les « Jeunes de Diraz » et d’avoir commis des actes terroristes.
Selon l’AFP et dans une autre affaire, un tribunal de Manama a condamné un Bahreïni à dix ans de prison et à la déchéance de nationalité pour avoir rejoint le groupe extrémiste sunnite Etat islamique (EI), a annoncé le procureur chargé des affaires « terroristes » près de la Cour pénale de Bahreïn, Ahmed al-Hamamdi.
Le procureur n’a pas précisé la confession de cet accusé.
La justice bahreïnie a prononcé ces dernières années des centaines de peines, assorties parfois de déchéance de la nationalité, contre des chiites impliqués dans les violences qui ont accompagné les protestations commencées en 2011.
Source: Agences