Le 4 juin, au lendemain de l’attentat ayant fait sept morts et une cinquantaine de blessés dans le centre de Londres, l’Iran a instamment prié l’Occident de prendre le taureau par les cornes.
«Les attentats à répétition partout dans le monde doivent pousser l’Occident à se réveiller», a déclaré le ministre des Affaires étrangères iranien, Bahram Qasemi, à l’agence de presse iranienne IRNA.
«Pour éradiquer le terrorisme à la source, il est impératif que l’Occident s’attaque à la racine du mal, ainsi qu’à ses origines financières et idéologiques», a-t-il ajouté, précisant que personne n’ignorait quelles étaient celles-ci».
S’il ne le cite pas explicitement, le ministre iranien fait en réalité référence au pouvoir wahhabite saoudien, que Téhéran accuse régulièrement d’être à l’origine du développement du terrorisme international. D’autant que les groupuscules terroristes en action et issus d’al-Qaïda sont tous d’idéologie wahhabite.
De son côté, l’Arabie saoudite, proche alliée des Etats-Unis, a toujours nié promouvoir ou soutenir un islam radical et violent, accusant au contraire l’Iran d’être à l’origine du terrorisme (allusion à son soutien à l’axe de la résistance).
Cette ligne est également celle de Washington : lors de son voyage en Arabie saoudite à la fin du mois de mai, Donald Trump s’en était pris à l’Iran qu’il avait accusé de «soutenir le terrorisme», pour le grand plaisir des nombreux représentants des monarchies du Golfe présents à cette occasion.
Source: Avec RT