Durant ces dernières heures, il est question de la mort de trois dirigeants de Daesh à Raqqa, à Deir Ezzor et dans la province d’Alep.
Le plus important d’entre eux est sans doute Abou AlHammam Turki Benali qui avait selon Média de guerre joué un rôle primordial pour attirer les combattants originaires des pays du Golfe vers la milice wahhabite terroriste.
D’origine bahreïnie, où il était l’imam de plusieurs mosquées wahhabites, il avait prêté allégeance à Al-Qaïda et avait été salué par l’un de ses dirigeants, le théoricien jordanien Abou Mohammad al-Makdessi.
Fervent partisan du numéro un de Daesh, Abou Baker al-Bagdadi, il a présidé le service des décrets religieux (fatwas) de l’organisation et avait donné son feu vert pour le viol des femmes aïzidites.
Sa mort a été annoncée par les comptes proches de Daesh, indiquant qu’il a péri dans un raid de la coalition internationale, sans toutefois préciser le lieu, que ce soit à Raqqa ou à Deir Ezzor.
Le fondateur d’Amaq
Par ailleurs, l’agence Reuters a rendu compte ce jeudi de la mort également dans une frappe aérienne de la coalition conduite par les États-Unis du créateur de l’«agence de presse» de Daesh, Amaq (Profondeurs).
Rayan Meshaal (à gauche) , syrien originaire d’Alep a été tué en Syrie dans une frappe aérienne de la coalition dirigée par les États-Unis, contre la ville d’Al Mayadeen, dans la province de Deir ez-Zor, au nord-est du pays.
D’après l’agence, la fille de Rayan Meshaal a également été tuée dans l’attaque.
Quant au troisième dirigeant de Daesh, Abou Moussaab al-Masri, présenté comme son «ministre de la Guerre », (à droite) c’est l’armée syrienne qui l’a tué le 24 mai dernier dans une opération menée dans la province est d’Alep.
Sources: Média de guerre, Sputnik,…