L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a relevé 473 décès de victimes du choléra, au Yémen, un mois après l’apparition de l’épidémie.
L’OMS a indiqué, dimanche, dans un rapport dont Anadolu a eu copie, que plus de 52 mille cas suspects d’infection ont été enregistrés dans le pays, depuis la réapparition de l’épidémie le 27 avril dernier, notant 473 décès jusqu’à dimanche.
Plus de 13 mille cas suspects d’infections au choléra ont été enregistrés au cours des deux derniers jours seulement, dans 19 provinces yéménites, a souligné le rapport.
Les derniers chiffres enregistrés les deux derniers jours, font état de la mort de 420 personnes, outre 52 mille cas d’infections par cette maladie.
Des organisations internationales telles l’Organisation mondiale de la Santé, l’UNICEF, et la Croix-Rouge, ont envoyé des livraisons médicales au Yémen.
Les autorités sanitaires locales sont dans l’incapacité de faire face à l’épidémie, en raison du blocus imposé par la coalition saoudo-US, qui mène une guerre destructrice depuis mars 2015, contre ce pays le plus pauvre de la péninsule arabe.
. Le gouvernement du Salut national a déclaré la capitale Sanaa zone sinistrée sur le plan sanitaire et environnemental.
Le choléra, qui provoque une diarrhée grave peut tuer le malade, en quelques heures, s’il ne suit pas de traitement. Les enfants qui souffrent de malnutrition, et en particulier ceux âgés de moins de 5 ans, sont davantage exposés au risque d’infection.
Selon l’OMS, le choléra peut être guéri en prenant par voie orale une solution destinée à traiter la déshydratation du patient. Cependant, les cas critiques nécessitent des injections intraveineuses et des antibiotiques.
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