Donald Trump a dénoncé lundi avec virulence le rôle « déstabilisateur » de l’Iran lors d’une visite en « Israël ». Il a de nouveau estimé que la République islamique devait cesser « le financement, l’entraînement et l’équipement meurtriers de terroristes et de milices », en allusion aux forces de résistance anti-occupation ou anti-takfiristes.
« L’Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire, jamais », a-t-il martelé, trois jours après la réélection haute la main de Hassan Rohani à la présidence de l’Iran.
Il a de nouveau dénoncé l’accord sur le nucléaire négocié par son prédécesseur démocrate Barack Obama. « Au lieu de dire merci aux Etats-Unis, il se sentent enhardis », a-t-il déploré.
Pour sa part, le président israélien Reuven Rivlin a estimé que « pour pouvoir rêver, nous devons pouvoir être sûrs que l’Iran soit loin, loin de nos frontières, loin de la Syrie, loin du Liban ».
Dès son arrivée à bord du premier vol direct entre l’Arabie saoudite et « Israël », M. Trump avait exalté les « liens indestructibles » entre « Israël » et les Etats-Unis.
S’agissant du conflit israélo-palestinien, il a évoqué un « nouvel effort » de paix entre Israéliens et Palestiniens.
« Ce n’est pas facile. J’ai entendu dire que c’était l’un des accords les plus difficiles qui soit à atteindre. Mais j’ai le sentiment que nous y arriverons », a-t-il lancé, au côté du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Les signaux positifs, pourtant, sont maigres: la paix n’a pas paru aussi lointaine depuis des années. Les dernières négociations israélo-palestiniennes, sous l’égide américaine, ont capoté en avril 2014.
Source: Avec AFP