Washington entend établir un dialogue avec Pyongyang à condition que ce dernier cesse ses essais nucléaires et de missiles, a affirmé l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Onu Nikki Haley, tout en brandissant la menace de sanctions contre les pays soutenant la Corée du Nord.
Selon l’ambassadrice des États-Unis, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un doit mettre fin à « tous les tests planifiés et à tous ses programmes nucléaires », ce qui ouvrira la voie au dialogue entre les deux pays.
« Nous sommes prêts à dialoguer, mais à partir du moment où nous verrons une cessation absolue du processus nucléaire et de tous les essais », a déclaré Mme Haley aux journalistes avant une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au dossier nord-coréen.
En cela, l’ambassadrice a dénoncé la paranoïa de M. Kim qui craint qu’il s’agisse de plans pour renverser le pouvoir en Corée du Nord et a souligné qu’il n’existait pas d’intentions similaires et que l’Onu n’aspirait qu’« à la paix sur la péninsule coréenne ».
Suite au dernier tir de missile nord-coréen, Washington entend élargir les sanctions contre Pyongyang qui pourront toucher également les pays soutenant ce dernier.
Mme Haley a appelé à envoyer un signal conjoint à la Corée du Nord et à exercer sur elle une pression diplomatique, politique et économique afin qu’elle stoppe ses essais.
« Nous voulons réexaminer les sanctions en vigueur et réfléchir à leur durcissement. Les États-Unis ne vont pas ignorer les pays tiers qui aident la Corée du Nord et vont imposer des restrictions à leur encontre », a indiqué Mme Haley. « Si vous soutenez la Corée du Nord, vous êtes contre le reste de la communauté internationale ».
Dans les circonstances actuelles, les États-Unis envisagent de poursuivre les exercices avec la Corée du Sud et le Japon à des fins de protection de ces pays.
Le missile, tiré vers 05h27, heure locale, depuis Kusong, au nord-ouest de Pyongyang, a effectué un vol de 700 km et atteint une altitude de plus de 2 000 km avant d’atterrir en mer du Japon à près de 500 km du territoire russe.
Source: Avec Sputnik