La création de zones de désescalade en Syrie, dans le cadre de l’accord russo-irano-turc conclu à Astana jeudi ne veut pas dire que l’armée syrienne va arrêter son combat contre les groupes terroristes. .
Or une question s’impose sur sa destination si la trêve entre bel et bien en vigueur dans ces zones concernées, dont la province d’Idleb, la Ghouta orientale, la province de Deraa et la province ouest d’Alep.
C’est le chef de la Direction des opérations dans l’état-major des forces armées russes le lieutenant-général Sergueï Rudsky qui a répondu à cette question ce vendredi.
L’agence russe Sputnik, dans sa version arabe, a rapporté qu’il a indiqué que les forces syriennes essentielles se rendront depuis Tadmor (Palmyre) vers l’Est à Deir Ezzor, afin d’y briser le siège imposé par la milice wahhabite terroriste Daesh.
M. Rodsky avait auparavant précisé que la création de zones de désescalade permettait de libérer une grande partie des militaires syriens qui assiégeaient ces zones afin de les investir dans la lutte contre Daesh. Avec l’aide de l’aviation militaire russe, a-t-il tenu à signaler.
« Les quatre zones de désescalade instaurées en Syrie compte quelque 42 mille miliciens, dont le plus grand nombre, en l’occurrence 15 mille se trouvent au sud du pays», c’est-à-dire dans les deux provinces de Deraa et de Quneitra, à la frontière avec la Jordanie, a indiqué le haut-officier russe.
« Les forces aérospatiales russes continueront d’offrir leur aide aux forces gouvernementales syriennes pour éradiquer les groupes terroristes de Daesh », a-t-il conclu.
Jeudi, quatre positions stratégiques sont repassées sous contrôle de l’armée syrienne à l’Est de Palmyre, a annoncé l’agence de presse syrienne SANA. Elles sont situées à l’ouest de la réserve naturelle de Tleila, dans la banlieue Est de Palmyre.
En outre, indique l’agence Sputnik, dans la ville et la province de Deir Ezzor, l’aviation syrienne a attaqué des positions terroristes dans le quartier de Rassafa, dans la périphérie de Maqaber, à Tharda et à Maamel, ce qui a causé d’importantes pertes aux miliciens de Daesh.